Carole Monnet tient sa perf, les français au rendez-vous

Nico Par Nico

Publié le

Le tournoi de Roland-Garros a officiellement pris son envol ce lundi 20 mai avec l’ouverture des qualifications sur les courts annexes de la Porte d’Auteuil. Si le ciel bleu de Paris a accompagné les premiers échanges, la journée a également offert un éclairage intéressant sur l’état de forme du tennis français, notamment du côté féminin, où les ambitions peinent encore à se concrétiser au plus haut niveau.

Les Françaises à 50% : un premier tour encourageant

Dans un tableau féminin de plus en plus relevé, huit joueuses françaises étaient engagées dans cette première journée. Bilan ? Quatre victoires pour autant de défaites, soit un taux de réussite de 50 %. Une performance loin d’être anecdotique dans un contexte où Varvara Gracheva reste la seule Tricolore classée dans le Top 100 mondial.

Carole Monnet renverse l’ex-n°14 mondiale

Le match le plus spectaculaire du jour est à mettre au crédit de Carole Monnet, qui a livré un combat dantesque contre Petra Martic, ancienne n°14 mondiale et tête de série n°11 des qualifications. Menée 6-2, 3-1, puis 5-4 dans la manche décisive, la Française a trouvé les ressources pour renverser la Croate (2-6, 7-5, 7-5). Monnet retrouvera Fiona Ferro au prochain tour, tombeuse de Laura Pigossi (6-2, 7-5), dans un choc 100 % français.

Les autres satisfactions : Belgraver et Rouvroy

Julie Belgraver, en pleine forme après un quart de finale au Trophée Clarins, a confirmé sa dynamique en dominant la prometteuse Han Shi (6-3, 6-2). L’Ukrainienne Anastasiya Soboleva se dressera désormais sur sa route.

Quant à Margaux Rouvroy, elle a livré un marathon épique de 3h40 pour venir à bout de la Japonaise Haruka Kaji (6-7(7), 7-5, 7-6(3)). Un exploit à l’énergie, marqué par deux balles de match manquées sur son service, mais une abnégation récompensée.

Ponchet, Bartashevich, Lim et Léonard s’arrêtent là

En revanche, plusieurs Françaises ont chuté dès le premier tour :

Jessika Ponchet, tête de série n°32, n’a pas tenu son rang face à la Serbe Lola Radivojevic (6-3, 6-1).

Yaroslava Bartashevich s’est inclinée face à Sofia Costoulas (6-4, 6-1).

Jenny Lim, pourtant bien lancée, a cédé contre la tête de série n°31, Ena Shibahara (6-4, 6-1).

Manon Léonard, en difficulté sur terre battue, a livré une belle résistance avant de s’incliner face à l’Italienne Lucrezia Stefanini (7-6(7), 6-4) après 2h41 de jeu.

Chez les hommes : Jacquet impressionne, Rouvroy et Erhard brillent

Du côté des hommes, 36 Français (22 hommes et 14 femmes) sont inscrits dans les qualifications. Ce lundi, Kyrian Jacquet s’est particulièrement distingué avec une victoire nette et maîtrisée contre le Japonais Taro Daniel, tête de série n°27 (6-1, 6-4). Une belle entrée en matière qui pourrait faire de lui un outsider dans ce tableau piégeux.

Mathys Erhard a lui aussi brillé, expédiant l’Australien James McCabe (6-1, 6-1), tout comme Sascha Gueymard Wayenburg, auteur d’un match très solide face au Néerlandais Tim Van Rijthoven (7-6(4), 6-0).

Mattéo Martineau a signé un match à rebondissements pour dominer Alexis Galarneau (7-6(5), 2-6, 6-3), tandis que Roman Andres Burruchaga a mis fin au parcours de Constant Lestienne en deux manches serrées (6-3, 7-6(6)).

À noter également la qualification de Federico Agustin Gomez, tombeur de Maé Malige (6-3, 6-3), et celle de Dalibor Svrcina, qui a sorti Grégoire Barrère (6-2, 6-4).

À venir : la suite des qualifs et d'autres espoirs tricolores

La suite du programme réserve d'autres affiches alléchantes pour les Bleus :

Chez les femmes, d’autres Françaises entreront en lice dans les prochaines heures, notamment :

Un lancement encourageant pour les Français

Avec des performances solides et quelques matchs renversants, les qualifications de Roland-Garros 2024 débutent de manière plutôt prometteuse pour les tricolores. Si la route est encore longue vers le tableau principal, plusieurs joueurs et joueuses ont montré qu’ils avaient les armes pour s’y frayer un chemin. Le public parisien, toujours aussi fidèle, ne demande qu’à rêver.

Actualités en rapport