Fin de carrière pour le médaillé olympique Mathieu Faivre

Brice Par Brice

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Depuis 2022 et sa médaille de bronze aux J.O Mathieu Faivre vit des saisons, pénibles entre panne de résultats et blessures récurrentes. il s'est fait une raison, en décidant de raccrocher les skis.

Retour sur la carrière hors norme du skieur d'Isola 2000.

une annonce attendue

« J’ai décidé de vous annoncer la fin de ma carrière. La décision n’a pas été simple car ce fut une vie entière dédiée à ce sport et à l’accomplissement de mes rêves », annonce Mathieu Faivre dans une vidéo postée sur son compte Instagram. Juste avant le début d’une saison qui mènera les Bleus aux JO 2026 de Milan-Cortina (là même où il était devenu champion du monde de géant)

« Le ski a fait brûler en moi une flamme qui m’a guidé durant toutes ces années… Après plusieurs saisons à se battre pour maintenir la flamme, celle-ci semble s’être consumée en ce jour de géant olympique à Pékin », dit-il, en référence à sa troisième place lors de ces JO 2022. « Juste après cette médaille olympique, C’est un petit peu comme si tout était retombé… La sensation d’avoir fait le tour de mon sujet et d’avoir absolument tout donné », explique-t-il avec émotion.

Les mondiaux 2021 comme chef d'oeuvre

En quinze saisons de Coupe du monde, le skieur a décroché dix podiums pour deux victoires, sur le slalom géant de Val d'Isère en 2016 et celui de Bansko en 2021. Sa plus grande performance reste l'édition 2021 des Mondiaux à Cortina d'Ampezzo, d'où il était reparti avec deux médailles d'or individuelles (géant et parallèle). Il avait déjà décroché un titre mondial en 2017, lors de la compétition mixte par équipes.

les J.O comme moteur

C'etait avant tout un homme de grands Championnats, Faivre avait ajouté une médaille de bronze olympique à son palmarès l'année suivante, sur le géant des JO de Pékin remporté par le Suisse Marco Odermatt.

Après avoir fini 23e aux Jeux de Sotchi 2014, il termine 7e en géant à PyeongChang 2018 en signant le 5e temps de la première manche. Il est finalement devancé par trois Français : Alexis Pinturault (3e), Thomas Fanara (5e) et Victor Muffat-Jeandet (6e).

Aux Jeux de Pékin donc, il monte pour la première fois sur le podium olympique en prenant la troisième place de l'épreuve de de slalom géant. Il devient le cinquième skieur français médaillé olympique dans cette discipline.

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