Vers un retour de Elisa De Almeida?

Quatre jours après leur victoire serrée face à la Suède (2-1) à Reims, l’équipe de France féminine retrouve ce même adversaire mardi à 19 heures pour le match retour de la petite finale de la Ligue des nations. Avec seulement un but d’avance, les Bleues devront afficher maîtrise et solidité pour conserver leur 3e place, dans un contexte bien différent de celui du match aller.

Un déplacement piégeux à Stockholm

La rencontre se disputera à la 3Arena de Stockholm, sur un terrain synthétique doté d’un toit rétractable. Un environnement atypique qui pourrait influencer le jeu, d’autant que 10 000 spectateurs sont attendus pour pousser les Suédoises.

Dès vendredi, Laurent Bonadei, sélectionneur par intérim, avait annoncé la couleur :

« Le contexte sera un peu différent, sur un terrain synthétique, face au public suédois qui va pousser. On va voir comment on va résister. »

Avec une seule victoire en Suède dans leur histoire — un succès obtenu récemment le 9 avril 2024 grâce à un but de Wendie Renard — les Bleues savent qu’elles devront faire preuve de rigueur pour résister à la pression.

Un groupe diminué mais encore solide

Privé de Marie-Antoinette Katoto (cuisse), Selma Bacha (adducteurs) et Naomie Feller (épaule), Laurent Bonadei pourra néanmoins compter sur les 23 joueuses restantes.

Parmi elles, Elisa De Almeida, restée sur le banc lors du match aller, pourrait retrouver une place de titulaire. Son expérience pourrait être un atout précieux sur un terrain où les repères seront différents.

Le sélectionneur pourrait également relancer Perle Morroni, malgré sa prestation en demi-teinte à Auguste-Delaune.

Autre option envisagée : l’entrée de Clara Matéo, qui n’a pas disputé la moindre minute vendredi mais représente une carte offensive intéressante.

Continuité attendue au milieu et en attaque

Sauf surprise, Laurent Bonadei devrait reconduire une grande partie de son milieu de terrain et de son animation offensive, satisfaisantes au match aller. Avec un petit avantage au tableau d’affichage mais un contexte extérieur hostile, la France devra miser sur la cohésion, la maîtrise technique et la gestion des temps faibles.

Un dernier effort pour conclure la campagne

Après une première manche encourageante mais serrée, les Bleues doivent désormais finaliser le travail pour assurer une 3e place dans cette nouvelle Ligue des nations. Un résultat important dans l’optique de maintenir une dynamique positive à quelques mois des prochaines grandes échéances internationales.