France-Suède : un bronze à aller chercher pour finir 2025

Lenny Par Lenny

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Quelques semaines après leur échec en demi-finale de Ligue des Nations contre l’Allemagne, les joueuses de l’équipe de France retrouvent le terrain ce vendredi 28 novembre à Reims (21 h 10, France 4) pour un premier acte crucial face à la Suède. Un match aller qui lance la bataille pour une place sur le podium, avant le retour prévu mardi prochain à Stockholm.

Une fin d’année sous pression

Conforté à son poste jusqu’à la Coupe du monde 2027 malgré une année 2025 marquée par des déceptions, le sélectionneur Laurent Bonadei veut boucler la saison sur une note positive et poursuivre la transformation de son groupe :

« Mon projet est de développer une équipe pour le Mondial. Je reste fixé sur mon cap. » Face à une nation suédoise robuste et redoutable en transition, classée parmi les meilleures du monde, les Bleues devront imposer leur rythme pour se mettre dans de bonnes dispositions avant un retour annoncé très difficile.

Un groupe diminué mais déterminé

La préparation de ce rassemblement a été perturbée par deux coups durs. Touchées aux ischios, Marie-Antoinette Katoto puis Selma Bacha ont dû déclarer forfait à quelques jours de la rencontre. La Fédération a confirmé qu’aucune remplaçante ne serait appelée. Le groupe passe donc de 26 à 25 joueuses. Deux absences majeures qui poussent Bonadei à réinventer son animation offensive et son couloir gauche. Katoto, en regain de forme ces dernières semaines, constituait l’un des atouts majeurs dans la quête du bronze. La Lyonnaise devra désormais se projeter sur 2026 pour retrouver les terrains sous le maillot bleu.

Morroni et Ndongala de retour, Le Moguédec découvre les A

Ce rassemblement n’est toutefois pas dépourvu de bonnes nouvelles. Perle Morroni, performante avec San Diego, retrouve les Bleues pour la première fois depuis 2021. Même satisfaction pour Melween Ndongala, remise de sa fracture au bras. Enfin, le match face à la Suède pourrait marquer les premiers pas en sélection de Anaëlle Le Moguédec, récompensée de sa belle montée en puissance avec Reims puis le Paris FC. Des choix qui confirment la transition générationnelle assumée par le sélectionneur.

Reims, un symbole fort

La rencontre se jouera au stade Auguste-Delaune, terre emblématique des pionnières du football féminin français. Bonadei ne cache pas l’importance de rejouer dans la cité champenoise : « C’est un plaisir et un honneur de venir jouer à Reims. On a à cœur de rendre ce public fier, et de donner envie aux petites filles et aux petits garçons de s’identifier à nos joueuses. »

Objectif bronze

La France veut finir l’année avec le sourire, mais l’adversaire sera d’un tout autre calibre que les dernières équipes accueillies à Reims. Solides, rapides en transition, les Suédoises arrivent avec l’ambition de frapper un grand coup dès le match aller. Pour les Bleues, l’équation est simple : prendre une option à la maison pour éviter un calvaire au retour dans le froid de Stockholm.

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