Marie-Antoinette Katoto forfait face à la Suède

Le coup d’arrêt est brutal pour Marie-Antoinette Katoto. Touchée à la cuisse gauche samedi lors de la large victoire d’OL Lyonnes face à Strasbourg (5-0), l’attaquante internationale a dû déclarer forfait pour le dernier rassemblement de l’équipe de France en 2025. Les Bleues affronteront la Suède à deux reprises, vendredi à Reims puis mardi prochain à Stockholm, dans le cadre du match pour la 3e place de la Ligue des nations.

Une nouvelle alerte musculaire

Venue faire constater sa blessure ce lundi, Katoto souffre d’une lésion à l’ischio-jambier gauche, qui l’avait obligée à quitter prématurément la pelouse ce week-end. La Fédération française de football a confirmé son forfait dans un communiqué, précisant qu’elle ne serait pas remplacée.

Laurent Bonadei, sélectionneur intérimaire, avait convoqué 26 joueuses pour ce rassemblement : le groupe restera donc à 25 éléments.

Cette blessure intervient alors que l’attaquante de 26 ans sortait déjà d’une précédente alerte : elle avait dû quitter le dernier rassemblement en raison d’une gêne à l’ischio-jambier droit. Une mauvaise série pour l’attaquante lyonnaise, dont le retour en forme était pourtant attendu.

Un coup dur pour l’équipe de France

La double confrontation contre la Suède représente un enjeu important pour les Bleues, qui tenteront de décrocher la 3e place de la Ligue des nations. L’absence de Katoto, l’une des principales armes offensives françaises, constitue un manque notable dans un secteur où son efficacité et son impact physique sont précieux.

L’équipe de France devra donc composer sans sa numéro 9 pour terminer son année 2025. Les regards se tournent désormais vers Kadidiatou Diani, Eugénie Le Sommer ou encore Melchie Dumornay pour prendre le relais en attaque et offrir aux Bleues une fin de campagne réussie.

Retour espéré en 2026

Pour Katoto, l’objectif sera désormais de récupérer pleinement afin de débuter l’année 2026 dans les meilleures conditions, alors que l’Euro se profile à l’horizon et que la concurrence offensive ne cesse de s’intensifier.