64e de finale |
2 - 3
Équipe de Russie
Russie
Roman Safiullin

Set

Gaël Monfils46164
Roman Safiullin62636

Gaël Monfils battu en cinq sets par Romain Safiullin

Nico Par Nico

Publié le

Gaël Monfils espérait lancer son US Open 2025 par une victoire, comme il en avait fait son objectif depuis trois ans : « Juste gagner un match ». Mais malgré une combativité intacte et le soutien du public new-yorkais, le Français a fini par céder au premier tour face au Russe Roman Safiullin, en cinq sets (6-4, 2-6, 6-1, 3-6, 6-4).

Un contexte physique compliqué

À 38 ans, le doyen du tableau avait affiché ses inquiétudes dès son arrivée à New York. Un torticolis contracté deux jours plus tôt et des douleurs persistantes au genou venaient perturber sa préparation. « C’est l’usure qui apparaît », confiait-il avec une pointe de fatalisme avant son entrée en lice. Dans ces conditions, ses ambitions restaient modestes : franchir le premier tour, un défi devenu récurrent lors de ses dernières participations.

Un combat digne de "La Monf"

Sur le court n°5, comble pour l’occasion, Monfils a une nouvelle fois démontré son attractivité. Fidèle à son style spectaculaire, il a alterné fulgurances offensives et défenses héroïques, arrachant des points improbables qui ont électrisé le public. Son relâchement naturel en coup droit et sa capacité à étirer les échanges ont longtemps tenu en respect Safiullin.

Mais le corps a fini par rappeler ses limites. Entre mouvements crispés et mobilité réduite, le Français a manqué de constance dans les moments clés. Malgré un retour au score dans la quatrième manche, il a craqué dans le set décisif, laissant filer la victoire au terme d’un match accroché de plus de trois heures.

La fin d’une histoire new-yorkaise ?

L’US Open, que Monfils considère comme sa « deuxième maison », restera l’un des tournois phares de sa carrière, marqué par des soirées épiques et des duels mémorables. Mais cette élimination au premier tour souligne la difficulté croissante de rivaliser au plus haut niveau alors que l’usure physique se fait sentir.

Le Français quitte New York sans victoire mais avec, encore une fois, le respect d’un public conquis par son panache. Car même diminué, Monfils a prouvé qu’il restait capable de livrer des combats de haut vol, fidèle à l’esprit qui a forgé sa légende.

Autres matchs