Une équipe de France riche de talents et ambitieuse
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Huit nations sont réunies jusqu’à dimanche à Bologne pour tenter de décrocher la 113e Coupe Davis. Parmi elles, l’équipe de France, qui affronte ce mardi la Belgique en quarts de finale, nourrit de grandes ambitions. Portés par une dynamique encourageante depuis le début de l’année, les Bleus espèrent tirer profit d’un tableau ouvert et d’un groupe en pleine confiance.
Rinder et Moutet ensemble à l'entraînement à la veille de France-Belgique 🤝 #DavisCup pic.twitter.com/rHRWK6Z3hv
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Un parfum de tradition retrouvé
On en oublierait presque que la Coupe Davis n’est plus tout à fait la même depuis sa réforme. Cette saison, la France a eu droit à un retour fugace vers la tradition : deux rencontres disputées selon un format proche du légendaire home-and-away. En février, à Pau, les Bleus avaient dominé le Brésil (4-0) avant de s’imposer en Croatie à Osijek (3-1) en septembre. Des confrontations en cinq matches, sur deux jours, en trois sets gagnants… de quoi rappeler les grandes heures de la compétition.
À Bologne toutefois, retour à la réalité du format moderne : terrain neutre, rencontres sur une seule journée, deux simples et un double décisif. Un système plus court, plus imprévisible, qui peut faire basculer une confrontation en quelques points.
France–Belgique : un classique chargé d’histoire
Pour Paul-Henri Mathieu, capitaine des Bleus depuis cette année, ce quart de finale contre la Belgique a un goût de déjà-vu. « France-Belgique en Coupe Davis, c’est un classique, une revanche de la finale remportée par les Bleus en 2017… Moi, je pars d’une page blanche », rappelle-t-il.
Les deux équipes se connaissent, s’estiment et savent combien cette opposition peut être serrée. Malgré des classements légèrement en faveur de la France, le capitaine refuse tout excès de confiance : « Ce serait une erreur de penser que c’est une rencontre facile. » Dans un format aussi resserré, un joueur inspiré ou un double tendu peut renverser tous les pronostics.
Mathieu insiste sur la nécessité de démarrer fort : « Avec ce format assez court, il peut se passer beaucoup de choses, dans un sens comme dans l’autre. On va devoir être très concentrés dès le début. »
Une préparation minutieuse malgré un contexte inhabituel
Après deux rencontres jouées dans une ambiance traditionnelle, le passage à une grande salle italienne au public imprévisible constitue un choc. « On joue la Belgique en Italie… C’est difficile de s’attendre à quelque chose en termes d’ambiance. Je ne sais même pas si la salle sera pleine. »
Les Bleus devront donc apprendre à composer avec un environnement neutre, parfois froid, loin de la ferveur populaire que suscite habituellement la Coupe Davis. L’objectif reste cependant clair : se qualifier, peu importe le contexte.
Un capitaine face à des choix de richesse
Ces dernières semaines, Paul-Henri Mathieu a dû composer avec une problématique que beaucoup de capitaines envieraient : la densité exceptionnelle du tennis français. « On a la chance en France d’avoir un vivier très important », souligne-t-il. Mais avec une saison longue, marquée par des blessures et des retours progressifs, il a fallu surveiller de près l’état physique des joueurs et ajuster les choix au bon moment.
Le double, souvent déterminant dans ce format, a fait l’objet d’une réflexion appuyée. Mathieu a tranché dès le début de l’année : la paire Benjamin Bonzi – Pierre-Hugues Herbert sera alignée. Un duo complémentaire, expérimenté, capable de faire basculer une rencontre décisive.
« Je veux aller au bout de mes idées. L’objectif est clair : aller au bout de la compétition. »
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La France peut rêver
Alors que les huit meilleures nations du monde se disputent le célèbre Saladier d’Argent, la France voit une opportunité unique de renouer avec la gloire. Entre une équipe homogène, un capitaine ambitieux et un format qui peut favoriser les nations au collectif fort, les Bleus arrivent à Bologne avec une réelle carte à jouer.
Le duel face à la Belgique constitue un premier test majeur. S’il est franchi, la route vers les demi-finales pourrait ouvrir de nouvelles perspectives. Une chose est sûre : l’équipe de France semble prête « à aller au combat ».
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Par Nico