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Coco Gauff prive Lois Boisson de finale

Nico Par Nico

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La belle aventure de Loïs Boisson s’est arrêtée ce jeudi en demi-finales de Roland-Garros. La jeune Française, révélation du tournoi, a vu son rêve brisé par une Coco Gauff intraitable, qui s’est imposée avec autorité (6-1, 6-2). Si la marche était trop haute, le parcours de la Dijonnaise restera gravé comme une véritable épopée.

Une claque logique mais cruelle

Coco Gauff, numéro 2 mondiale et déjà sacrée à l’US Open 2023, n’a laissé aucune chance à Loïs Boisson sur le court Philippe-Chatrier. Devant un public entièrement acquis à la cause de la Française, l’Américaine a fait preuve d’une efficacité redoutable. Elle n’a jamais été inquiétée, imposant son rythme, sa puissance et sa science tactique. Dès les premiers échanges, le ton était donné : Boisson était muselée, incapable de reproduire les coups qui avaient fait tomber Élise Mertens, Jessica Pegula et Mirra Andreeva au cours de son fabuleux parcours.

Un coup droit neutralisé, une adversaire trop complète

L’un des éléments-clés du succès de Boisson tout au long de la quinzaine avait été son coup droit incisif, capable de faire reculer ses adversaires. Mais face à Gauff, cette arme a été neutralisée avec brio. Mieux encore, c’est le coup droit de l’Américaine qui a dicté les échanges, l’empêchant de prendre l’initiative. À chaque tentative de contourner son revers, Boisson se heurtait à des passings ou des revers long de ligne d’une précision chirurgicale.

Même les deuxièmes balles de service, point faible souvent exploité par ses adversaires précédentes, ne suffisaient pas à désarçonner une Gauff parfaitement en contrôle.

La frustration d’un rêve brisé

À 5-2 dans le deuxième set, le visage de Boisson disait tout. Cachée sous sa serviette, elle laissait exploser une frustration bien compréhensible. Non pas pour avoir mal joué, mais pour avoir été dépassée. C’est la dure loi du sport de haut niveau : parfois, la logique s’impose, sans appel.

Mais cette logique ne doit en rien éclipser l’exploit. Car Loïs Boisson, classée 361e mondiale avant le tournoi, en ressort désormais 65e, nouveau statut de n°1 française à la clé. Une progression fulgurante qui témoigne d’un potentiel exceptionnel.

Un avenir prometteur pour la nouvelle princesse de Roland

Si cette demi-finale s’est soldée par une lourde défaite, elle marque aussi un tournant dans la carrière de Boisson. À 22 ans, elle s’est révélée aux yeux du grand public et a montré qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures, même si l’écart reste encore conséquent.

Roland-Garros 2025 aura été son tournoi de la consécration, celui où elle est passée de l’anonymat à la lumière. Et si la marche Gauff était trop haute cette fois, elle n’est que partie remise. Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine. Le public, lui, n’a pas fini de vibrer pour Loïs Boisson.

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