3 - 1
25 - 22 25 - 19 23 - 25 25 - 14
Équipe de Cuba
Cuba

Les bleus s'imposent et font vibrer le public

Nico Par Nico

Publié le

Ce vendredi soir à Poitiers, l’équipe de France masculine de volley-ball a offert bien plus qu’un simple match amical au public de l’Arena du Futuroscope. Dans une ambiance festive et chargée d’émotion, les champions olympiques 2024 ont dominé Cuba 3-1 (25-22, 25-18, 23-25, 25-14) devant plus de 4 000 spectateurs venus communier avec leurs héros. Une soirée marquée par le sport, la nostalgie et la célébration.

Une communion avec le public français

Onze mois après leur deuxième sacre olympique, conquis à Paris en 2024, les volleyeurs tricolores ont retrouvé le public français pour la première fois depuis ce triomphe, presque au grand complet. L’Arena du Futuroscope, déjà théâtre de la célébration de Tokyo en 2021, a de nouveau vibré au rythme des Bleus. Avant même le coup d’envoi, la cérémonie de présentation de l’équipe a plongé la salle dans l’émotion : les joueurs ont parcouru les tribunes, échangeant tapes et sourires avec les fans, sous les yeux d'une immense réplique de leur médaille d’or.

« C’est la première fois qu’on rejouait en France depuis les JO, ça fait replonger un an en arrière », a confié Antoine Brizard, capitaine du soir.

Un match solide malgré quelques imperfections

Sur le plan sportif, les Bleus ont livré une prestation sérieuse face à une équipe cubaine accrocheuse. Malgré l’absence notable d’Earvin Ngapeth, mis au repos, et de Benjamin Toniutti, touché par un virus, la France a dominé les deux premiers sets, avant de relâcher un peu la pression dans la troisième manche, remportée par Cuba. Les Tricolores ont finalement scellé la victoire dans un quatrième set maîtrisé de bout en bout.

Seul vrai point noir de la soirée : les 27 fautes au service, dont 9 dans le seul troisième set, où les automatismes ont clairement manqué avec l’entrée de jeunes joueurs et de remplaçants comme Jean Patry et le passeur Amir Tizi-Oualou.

« Le volley, c’est comme le vélo, ça ne se perd pas. Et ça fait plus de trois semaines qu’on s’entraîne ensemble », a rassuré Barthélémy Chinenyeze, central expérimenté.

Un groupe presque au complet avant la suite

La rencontre face à Cuba marquait un retour progressif des cadres épargnés lors des deux premières étapes de la Ligue des Nations (VNL). Si quelques absents de marque, comme Kevin Tillie, Quentin Jouffroy (blessés) ou Ngapeth, manquaient à l’appel, le groupe affichait une cohésion déjà bien en place. Une donnée importante dans l’optique des prochaines échéances.

Le sélectionneur Andrea Giani s’est montré satisfait de la prestation :

« C’était un bon match. Il fallait donner du rythme aux joueurs qui reviennent. On construit, petit à petit. »

Cap sur la Pologne et la VNL

Dès dimanche, les Bleus prendront la direction de Gdansk (Pologne) pour disputer la dernière phase de poules de la Volleyball Nations League. Objectif : valider leur place dans le top 8, et accéder aux quarts de finale du Final 8, prévu du 30 juillet au 3 août à Ningbo, en Chine. Un test important avant le Championnat du monde, qui aura lieu du 12 au 28 septembre aux Philippines.

À noter que Jean Patry, absent de la suite du voyage pour raisons médicales (examens aux yeux), rejoindra le groupe un peu plus tard.

Une victoire, mais surtout une célébration

Plus qu’un simple match, cette soirée à Poitiers fut une fête du volley-ball, à la hauteur de ce que cette génération a offert au sport français. Entre les selfies post-match, les dédicaces à la chaîne, et les chaleureux échanges avec les supporters, les Bleus ont rappelé qu’ils étaient non seulement des champions, mais aussi des hommes proches de leur public.

Résumé de la soirée :

France bat Cuba 3-1 : 25-22, 25-18, 23-25, 25-14

Absents : Ngapeth, Toniutti, Tillie, Jouffroy

Plus de 4 000 spectateurs à Poitiers

Prochain rendez-vous : VNL à Gdansk (dès dimanche)

Entre sourires partagés et ambitions sportives, les Bleus ont parfaitement mêlé célébration et préparation. Une victoire convaincante face à Cuba et une communion réussie avec le public français relancent la dynamique avant les prochaines grandes échéances. Et si ce n’était qu’un échauffement pour une nouvelle grande page à écrire ?

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