Amélie Mauresmo de nouveau à la tête des bleues?
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Neuf ans après avoir quitté le poste, Amélie Mauresmo s’apprête à reprendre les rênes de l’équipe de France de Billie Jean King Cup. Selon plusieurs sources proches de la Fédération française de tennis (FFT), l’actuelle directrice de Roland-Garros est en pole position pour succéder à Julien Benneteau, dont le mandat n’a pas été renouvelé au printemps.
Si rien n’a encore été signé, l’accord est imminent : seuls quelques détails administratifs restent à régler avant l’officialisation.
BJK Cup : Amélie Mauresmo devrait récupérer une autre casquette à la FFT ! #BJKCup #Mauresmo #AmelieMauresmo #FFT #France https://t.co/Pk7YAivE7q
— TennisActu (@TennisActu) October 6, 2025
Un retour attendu pour une figure emblématique du tennis français
Amélie Mauresmo, 46 ans, connaît bien la maison. Capitaine des Bleues entre 2012 et 2016, elle avait conduit la France jusqu’en finale de Fed Cup en 2016, perdue d’un souffle face à la République tchèque (3-2).
Lauréate de Wimbledon et de l’Open d’Australie, ancienne numéro 1 mondiale, Mauresmo incarne une génération dorée du tennis féminin français et une voix respectée dans le monde du sport.
Depuis sa nomination à la direction de Roland-Garros fin 2021, elle s’est imposée comme une dirigeante rigoureuse et visionnaire. Sa candidature au poste de capitaine, révélée fin août, a naturellement séduit la FFT et son président Gilles Moretton, malgré les contraintes d’un double rôle à la tête du Grand Chelem parisien et de l’équipe nationale.
Un duo avec Pauline Parmentier pour piloter la relève
Le projet fédéral prévoit que Mauresmo soit épaulée par Pauline Parmentier, actuelle responsable de la filière féminine à la FFT et déjà proche du groupe France lors du mandat de Benneteau.
Ce binôme complémentaire apparaît comme une solution idéale : Mauresmo apporterait son expérience et sa stature internationale, tandis que Parmentier, au contact permanent des jeunes, assurerait le lien quotidien avec les joueuses et l’encadrement technique.
Les autres candidatures, notamment celles de Sophie Amiach et Alizé Cornet, ont finalement été écartées. Cornet, tout juste retraitée à 35 ans après un bref retour sur le circuit, a manifesté son intérêt pour l’avenir, mais ne souhaite pas encore s’engager dans une fonction officielle.
Une nouvelle génération ambitieuse à accompagner
Le futur staff tricolore aura pour mission de relancer une équipe de France en reconstruction, reléguée dans le Groupe I (deuxième division mondiale) depuis novembre 2024 après une défaite face à la Belgique.
Les Bleues n’ont pas réussi à retrouver l’élite cette saison, mais les motifs d’espoir sont nombreux.
Sous le regard attentif de Mauresmo, plusieurs joueuses ont éclos en 2025 :
- Lois Boisson (38e mondiale), demi-finaliste surprise à Roland-Garros,
- Elsa Jacquemot (65e), en pleine progression,
- Varvara Gracheva (82e) et Léolia Jeanjean (94e), désormais régulières sur le circuit WTA,
- sans oublier Sarah Rakotomanga (130e), récemment titrée sur un WTA 250 à Sao Paulo, et Diane Parry, toujours prometteuse.
Une génération jeune, talentueuse et audacieuse, à laquelle Mauresmo devra transmettre son exigence et son sens du collectif.
Objectif 2026 : retrouver le Groupe mondial
La nouvelle capitaine aura pour premier défi la campagne d’avril 2026, décisive pour tenter de ramener la France dans le Groupe mondial.
Les Bleues devront sortir d’une poule qualificative afin de se replacer parmi les meilleures nations. L’expérience de Mauresmo, sa capacité à fédérer et sa connaissance des grands rendez-vous devraient constituer un atout majeur dans cette reconstruction.
Une double casquette ambitieuse mais assumée
Cumulant la direction du tournoi de Roland-Garros et la capitanie de l’équipe de France, Amélie Mauresmo devra jongler entre deux missions d’envergure.
Mais la FFT, convaincue par son professionnalisme et son leadership, a donné son feu vert à cette double fonction.
Habituée à travailler sous pression, Mauresmo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de sa carrière, à la croisée du haut niveau et de la transmission.
Un symbole fort pour le tennis français
Si sa nomination se confirme, le retour d’Amélie Mauresmo à la tête des Bleues marquera un tournant : celui du renouveau du tennis féminin tricolore, entre héritage et modernité.
Sa rigueur, son expérience des grands rendez-vous et sa capacité à inspirer pourraient bien redonner à la France l’ambition et la cohésion qui lui manquaient depuis plusieurs saisons.
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Par Nico