Sébastien Gardillou positif après les deux premiers matchs

Nico Par Nico

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Au lendemain d’un premier succès autoritaire face à la Tunisie, l’équipe de France a confirmé son excellent début de Mondial en s’imposant largement contre la Chine (47-21), ce dimanche aux Pays-Bas. Une victoire nette qui propulse déjà les Bleues au tour principal, avant d’affronter la Pologne mardi. Sébastien Gardillou, sélectionneur intérimaire, a salué le sérieux et l'implication de son groupe, malgré une gestion d’effectif partiellement contrariée par quelques pépins physiques.

Une qualification maîtrisée et un groupe serein

Après deux matches, deux victoires et 90 buts inscrits, l’équipe de France a idéalement lancé sa campagne mondiale. Face à une équipe chinoise trop tendre pour rivaliser, les Bleues ont déroulé leur handball, assuré l’essentiel et validé leur billet pour le tour principal.

« Maintenant il faut prendre le maximum de points contre la Pologne », a insisté Sébastien Gardillou à l’issue de la rencontre. Car si la qualification est acquise, l’enjeu est désormais d’aborder la suite du tournoi dans les meilleures conditions comptables.

Gestion d'effectif et petites alertes physiques

Le sélectionneur avait choisi de ne convoquer que 15 joueuses pour cette rencontre, afin de gérer les temps de jeu et de préserver certaines cadres. Il a notamment profité du contexte pour offrir une large rotation aux gardiennes et permettre à Camille Depuiset d’enchaîner dans les buts.

Gardillou s’est toutefois montré légèrement contrarié par la blessure à la cheville de Fatou Karamoko, touchée dans un match où elle aurait pu s’exprimer davantage : « Elle avait déjà une cheville endolorie... C’est dommage, parce que c’est un match dans lequel elle pouvait se montrer autrement. »

Le staff se veut cependant rassurant concernant Orlane Kanor, quasiment rétablie de sa béquille contractée en préparation, et Clarisse Mairot, épargnée pour soigner une cheville douloureuse après le match contre la Tunisie.

Une large rotation pour préparer la suite

Comme face à la Tunisie, le sélectionneur a multiplié les rotations pour maintenir toutes les joueuses concernées : « Je me suis attaché à travailler sur la distribution du temps de jeu », a-t-il expliqué.

Un choix logique compte tenu de la densité du calendrier et de l’exigence du match à venir face à la Pologne.

La Pologne, un adversaire redouté

Mardi, les Bleues affronteront une équipe polonaise historiquement difficile à manœuvrer. Gardillou ne cache pas sa prudence :

« C’est une nation européenne solide. On s’est déjà pris les pieds dans le tapis plusieurs fois. Leur staff norvégien connaît très bien le handball. »

Le message est clair : si les Françaises ont maîtrisé leurs deux premières rencontres, un tout autre niveau les attend désormais.

Les réactions : confirmation, sérieux et confiance

La capitaine a apprécié la manière :

« Je voyais ce match comme une confirmation. On est bien rentrées dans notre Mondial, et ce n’est pas anodin d’inscrire autant de buts tout en défendant bien. On voulait vraiment valider nos bonnes impressions avant la Pologne, où ce sera un tout autre niveau. »

La gardienne, auteur de 10 arrêts sur 24 tirs, s’est réjouie de la discipline collective :

« On savait qu'il fallait être sérieuses dès le début. On avait envie de défendre fort, de monter les balles. On a réussi à imposer notre rythme immédiatement, et c’est très positif. »

Cap sur un défi plus relevé

Avec deux victoires express et une qualification déjà en poche, les Bleues ont parfaitement lancé leur Mondial. Mais le plus difficile commence : face à la Pologne, puis au tour principal, les Françaises devront confirmer ce qu’elles montrent depuis le début — une intensité de tous les instants et une implication collective totale.

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