Une médaille d'or riche de talents

Une médaille d'or riche de talents

Nico Par Nico

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Les bleus sont une nouvelle fois champions d'Europe. Une victoire collective au terme d'un tournoi géré à la perfection. Retour sur les réactions de nos héros tricolores.

un collectif au sommet

Cette médaille d'or, elle est grande, elle est belle, et elle est décernée à un collectif uni et soudé depuis le tout prmeier match de ce championnat d'Europe. Une équipe qui a su gérer les tems faibles mieux que toute équipe. La difficulté de la demi-finale contre la Suède ou les bleus sont sortis vainqueurs d'une courte tête, comme les émotions d'une finale ou le Danemark paraissait être le grand favori. Il aura fallu deux prolongations à ces français pour remporter ce précieux titre. Des larmes de Samir Bellahcene aux émotions du héros Elohim Prandi et des cris de joie de Dika Mem, c'est toute un collectif qui a gagné son quatrième match de champion d'Europe ce dimanche 28 janvier 2024.

« Ça semble irréel, on a fait un truc de fou, affirmait Luka Karabatic. « Quel que soit le déroulement du match, on y croit toujours. C'est une équipe vraiment forte, physiquement, mentalement, avec tellement de profondeur... Chaque fois qu'ils font un changement, c'est un joueur de folie qui entre en jeu, » concluait un Karl Konan aux anges.

Karabatic tout en haut

C'est une légende! Nikola Karabatic est désormais tout seul en haut de la pyramide de handball français. C'était son onzième Euro, pour une quatrième victoire individuelle. U sourire d'enfant pour un joueur de 40 ans qui n'en finit plus de gagner des trophées. « Pouvoir partager la médaille d'or avec la famille c'est juste magique. On rêve de pouvoir toucher du doigt des moments comme ça. Je suis sur un petit nuage. J'essaie de prendre le maximum de plaisir. C'est une super sensation, j'aurais bien aimé avoir cette sagesse un peu plus tôt dans ma carrière, avouait le prodige bleu, heureux.

Le géant tricolore qui aura eu droit à une vague de félicitations, que ce soit du monde du handball ou d'autres personnalités.

Guillaume Gille lui aussi très grand

Le sélectionneur de l'équipe de France touche lui aussi le graal. Guillaume Gille a su garder ses hommes concernés par leur sujet du début à la fin d'une compétition ou ils n'étaient peut etre pas les grands favoris du départ. Mais, force collective et armes individuelles massives, le coach tricolore a su amener ses hommes à un titre précieux, à quelques mois des Jeux Olympiques en France ou son équipe sera attendue au tournant. « C'est une très bonne habitude de réinscrire son nom régulièrement au palmarès des grandes compétitions, analysait le tacticien tricolore en fin de match, avant d'ajouter: J'avais l'impression qu'au fond des tripes, de la tête de chacun, la lumière était au bout, à aller chercher. »

Une juste récompense pour celui qui porte les bleus au sommet depuis plusieurs années à présent. Il devient le tout premier à être sacré en tant que joueur( en 2006 et 2010) et en tant que sélectionneur.

le monstre Ludovic Fabregas

Le pivot Ludovic Fabregas a été décisif tout au long de cet Euro, et notamment en finale ou il a livré une prestation XXL. Dans les moments difficiles, c'est lui qui a remis ses partenaires sur les bons rails. Souvent décisif, c'est avec une puissance impressionnante qu'il a déclenché de nombreux tirs pour mettre aux aboies l'ensemble des défenses qu'il a croisé sur sa route. Auteur de 8 buts en finale, c'est également en défense que le joueur de Veszprém a été décisif. Une fierté partagée avec ses fans après le match: « L'équipe a fait un boulot énorme depuis un mois. Après ce que les filles ont réalisé, c'est magique. » Et ce n'est pas son ex-partenaire de club à Barcelone qui pourra dire le contraire.

Emil Nielsen, le gardien danois, ne peut que féliciter Ludovic Fabregas: « Il a été décisif, grandiose. C'est un pilier de l'équipe, je ne peux que lui tirer mon chapeau. Immense respect. »

Dix ans après son titre lors de l'Euro junior en 2014, c'est dans la cour des grands qu'il est sacré cette année.

Nedim Remili mvp

Nedim Remili est un géant. Son travail dans l'ombre, au service du collectif, aura été un élément majeur de la victoire de l'équipe de France dans cette compétition. Salué par ses coéquipiers, le français s'est vu remettre le titre de joueur MVP du tournoi.

Une juste récompense pour le demi-centre gaucher, saisi par l'émotion: « C'est juste incroyable. L'année dernière a été un désastre pour moi, je n'ai passé que six mois dans le club de Kielce (Pologne) pour des raisons économiques, j'ai passé mon année avec des pépins physiques, je suis arrivé à Veszprem (Hongrie) où on m'a dit "Il faut tout gagner d'un coup" et ça n'a pas marché du tout, je me suis fait éliminer en quarts de finale de la Ligue des champions par mon ancienne équipe. J'ai regardé le Final Four avec la boule au ventre mais je me suis forcé à regarder car je voulais mettre cette rage dans mon handball. J'ai la chance d'être devenu père aussi, ça m'a énormément changé, c'est ce qui me rend meilleur en dehors mais sur un terrain aussi. Mais je pense que je peux faire encore mieux que ça, j'ai perdu énormément de ballons dans cette compète. J'adore ce poste de demi-centre, c'est ma troisième compète à ce poste et j'ai trois finales, deux gagnées, une perdue. Et je suis fier, fier de la confiance de mes coéquipiers. J'aime avoir cette pression, mais ce qui m'exalte, ce qui me rend meilleur, c'est cette confiance de leur part. »

Une compétition qu'il aura gagné en donnant le meilleur de lui meme tout au long des matchs qu'il a disputé. Son trophée est mérité, sur un plan individuel comme collectif.

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