Championnat du monde féminin de handball

Grace Zaadi ne pourra pas débuter le mondial

Nico Par Nico

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C’est une nouvelle dont les Bleues se seraient volontiers passées. À cinq jours du début du Championnat du monde, organisé aux Pays-Bas et en Allemagne, Grace Zaadi ne fera pas partie du groupe tricolore qui prendra la route mardi pour Bois-le-Duc. La demi-centre, pilier du collectif et capitaine de l’équipe de France, souffre toujours d’une blessure à la cuisse gauche, contractée la semaine dernière avec son club slovène de Krim Ljubljana.

Une absence inévitable pour le début de la compétition

Restée à Paris pour suivre un protocole de soins, Zaadi n’a pas participé au Tournoi de France à Dunkerque, ultime répétition avant le Mondial. Les championnes du monde y ont remporté leurs deux rencontres, face à l’Angola (26-22) puis contre le Japon (36-22), mais ont dû composer sans leur stratège habituelle.

Au terme du match contre le Japon, le sélectionneur Sébastien Gardillou a officialisé ce que tout le monde redoutait :

« Grace ne part pas avec nous, c’est sûr. Elle ne sera pas dans la liste des 18. On l’aura, je l’espère, pendant le Mondial. Je croise les doigts. Si on l’a, ce sera un rayon de soleil. »

La France prendra la route mardi pour rejoindre Bois-le-Duc, où elle affrontera la Tunisie vendredi prochain pour son entrée en lice.

Horacek capitaine, Karamoko récompensée

En l’absence de Zaadi, c’est Tamara Horacek qui récupère naturellement le brassard. Déjà performante lors de la préparation, elle sera la maîtresse à jouer de l’équipe en attendant le retour éventuel de la capitaine.

Pour compenser numériquement l’absence de Zaadi, Gardillou a choisi de rappeler Fatou Karamoko, initialement prévue dans un rôle défensif. La jeune joueuse de 19 ans a brillé à Dunkerque, notamment en attaque sur le poste d’arrière droite, secteur affaibli par l’absence de Laura Flippes, en congé maternité.

Le sélectionneur n’a pas caché sa satisfaction :

« Fatou aura sa place dans le groupe. »

Elle accompagnera Emma Jacques et Marie-Hélène Sajka, arrières droites de métier mais encore novices à ce niveau international.

Les deux joueuses écartées de la liste finale de 18 devraient logiquement être des ailières, étant donné les choix effectués.

Un Mondial exigeant : 18 joueuses sélectionnées, 16 alignées par match

Pour ce Championnat du monde, chaque nation peut inscrire 18 joueuses, mais seulement 16 peuvent figurer sur la feuille de match pour chaque rencontre.

Le règlement autorise :

5 changements maximum durant tout le tournoi,

parmi une liste élargie de 35 joueuses déposée en septembre auprès de la Fédération internationale.

Une flexibilité précieuse pour une équipe de France touchée par plusieurs absences importantes mais qui reste ambitieuse.

Un début de compétition sous tension

Entre les blessures de Zaadi et Glauser, les absences liées à la maternité (Nze Minko, Flippes, Valentini) et un groupe rajeuni, les Bleues abordent ce Mondial dans un contexte particulier.

Mais la dynamique est positive : 10 victoires en 2025, un jeu qui monte en puissance et une capacité à intégrer de nouvelles joueuses qui impressionne.

Les Françaises espèrent désormais que leur capitaine rejoindra l'aventure en cours de route.

Son retour serait un immense atout pour un collectif qui vise la défense de son titre mondial.

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