La France vise la passe de deux contre la Chine

Lenny Par Lenny

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La France affronte ce dimanche, à 18h, la Chine à S-Hertogenbosch pour son deuxième match du tour préliminaire du Mondial 2025, quelques jours après sa victoire contre la Tunisie.

Les Bleues en quête de confirmation face à la Chine

Après une entrée en matière parfaitement maîtrisée face à la Tunisie (43-18), l’équipe de France féminine de handball retrouve le parquet de S-Hertogenbosch ce dimanche (18 h) avec l’ambition d’enchaîner. Face à une sélection chinoise rajeunie, les joueuses de Sébastien Gardillou savent qu’un deuxième succès leur ouvrirait presque les portes du tour principal. Trois jours après le récital inaugural, le staff tricolore appelle toutefois à la vigilance. « Leur jeu, très atypique, est différent du modèle que l’on affronte en Europe, avec plus de gabarit que le Japon et de vraies tireuses de loin », analyse l’adjointe Amandine Leynaud. La Chine l’a montré durant quarante minutes contre la Pologne malgré un score final sévère (20-36) : elle est capable de poser des problèmes par son volume physique et ses duels singuliers.

Wajoka, nouvelle arme de séduction massive

Dans la foulée de son 10/10 retentissant pour ses débuts en Mondial, Suzanne Wajoka attire déjà les regards. L’ailière messine, élue joueuse du match contre la Tunisie, a lancé avec fracas sa campagne mondiale. Elle sera à nouveau attendue pour dynamiter la défense adverse et offrir du jeu rapide, secteur dans lequel les Bleues ont excellé vendredi. D’autres cadres s’installent également aux avant-postes. Pour sa 50ᵉ sélection, Sarah Bouktit a brillé au pivot avec 6 buts, dépassant au passage la barre symbolique des 100 réalisations en équipe de France. Une dynamique collective que les Tricolores veulent prolonger.

Un rendez-vous particulier

Le duel offrira aussi une touche française… en face. Le sélectionneur chinois, Yérime Sylla, ancien coach de Dunkerque ou de Cesson-Rennes, connaît parfaitement le handball tricolore et ne manquera pas d’ajuster son plan défensif autour des points forts des Bleues. Historiquement, l’avantage est net pour la France : trois victoires en quatre confrontations, la dernière en 2008 aux Jeux de Pékin (31-23). Mais en Mondial, aucune rencontre n’est anodine. D’autant que l’objectif est clair : prendre des points avant la Pologne pour aborder le tour principal en position de force.

Cap sur Rotterdam

Les Bleues, solides et en confiance, souhaitent imposer le même tempo qu’en ouverture : rigueur défensive, maîtrise du rythme et projection éclair vers l’avant. « Continuer dans cette voie », martèle le staff, quand la mécanique semble déjà bien huilée. À plusieurs jours d’une éventuelle finale à Rotterdam, la route est encore longue… mais l’horizon s’éclaircit. Une victoire face à la Chine serait un nouveau message envoyé au reste du plateau mondial.

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