Australie
Set
6 | 6 | 6 | |
2 | 4 | 3 |
Adrian Mannarino rentre parfaitement dans le tournoi
Publié le
Le Français Adrian Mannarino n’a pas tremblé pour son entrée en lice à Wimbledon. Ce lundi, le vétéran tricolore de 37 ans a aisément disposé de l’Australien Christopher O’Connell en trois sets secs (6-2, 6-4, 6-3), validant ainsi son billet pour le deuxième tour du prestigieux tournoi londonien.
Sur la lancée de ses qualifications, Adrian Mannarino super solide à nouveau aujourd'hui pour s'imposer en trois sets face à O'Connell 🔥#Wimbledon pic.twitter.com/CGoSoyQC7K
— FFT (@FFTennis) June 30, 2025
une revanche confirmée
Déjà vainqueur de son adversaire il y a trois semaines au tournoi de 's-Hertogenbosch (6-1, 6-3), Mannarino a de nouveau imposé sa loi sur gazon. Face à un O’Connell (77e mondial) visiblement en manque de repères et de confiance — avec une seule victoire à son actif depuis début mai — le Français n’a jamais été inquiété. Serein et précis, il a su profiter des nombreuses erreurs adverses (40 fautes directes) et d’un service défaillant (seulement 53 % de premières balles pour l’Australien, 17 balles de break concédées) pour s’offrir une victoire nette et sans bavure.
un succès en maîtrise
Malgré une petite alerte en fin de deuxième set, lorsque Mannarino a cédé son service alors qu’il menait 5-2, il a rapidement su reprendre le contrôle pour conclure dans la foulée. Ce succès marque un retour encourageant pour le Français, qui avait quitté le tournoi dès le premier tour l’an passé, battu par son compatriote Gaël Monfils.
Actuellement 123e mondial après avoir dû passer par les qualifications — où il avait notamment livré un match accroché contre Li Tu (3-6, 6-3, 6-4, 6-4) —, Mannarino montre qu’il reste un adversaire redoutable sur herbe. Son style de jeu à plat et sa lecture du jeu toujours aussi fine lui permettent encore de rivaliser avec les meilleurs.
Au deuxième tour, il affrontera soit le Grec Stefanos Tsitsipas, tête de série n°24, soit un autre Français, le jeune Valentin Royer, issu lui aussi des qualifications. Un défi bien différent, mais à la portée d’un Mannarino en confiance et expérimenté