0 - 2
Équipe de Canada
Canada
Gabriel Diallo

Set

Benjamin Bonzi44
Gabriel Diallo66

Benjamin Bonzi tombe sur Gabriel Diallo

Nico Par Nico

Publié le

Le parcours de Benjamin Bonzi s’est arrêté ce vendredi au deuxième tour du Masters 1000 de Shanghai. Opposé au solide Canadien Gabriel Diallo, le Français n’a jamais trouvé la clé pour inverser la tendance et s’est incliné en deux sets identiques (6-4, 6-4), après 1h28 de jeu.

Dès les premiers échanges, l’écart de niveau est apparu net entre les deux hommes. Diallo, 35e mondial, a imposé son rythme avec un tennis direct et offensif, basé sur une grande fluidité et une constante prise d’initiative vers l’avant. À l’inverse, Bonzi (48e ATP) a souvent été privé de temps et réduit au rôle de spectateur dans de longs échanges qu’il ne parvenait pas à contrôler.

un retour qui fait mal

Dans la première manche, le Français a limité la casse grâce à la fiabilité de son service, mais il a subi la loi d’un adversaire efficace au retour (6-4 en 38 minutes). Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 14 coups gagnants pour Diallo contre seulement un pour Bonzi dans ce premier set, en dehors des aces.

La seconde manche n’a pas offert plus d’espoirs. Malgré un léger sursaut qui lui a permis d’accrocher une égalité sur service adverse, Bonzi n’a jamais obtenu la moindre balle de break. À 3-3, le Canadien a de nouveau fait parler sa puissance et sa précision pour réaliser le break décisif. Après une brève interruption due à la bruine, Diallo a conclu l’affaire d’un service gagnant, confirmant sa supériorité.

une élimination précoce

À 24 ans, le Québécois confirme sa montée en puissance. Déjà remarqué au printemps avec un quart de finale à Madrid et un titre à ‘s-Hertogenbosch, il s’offre une nouvelle belle performance après avoir frôlé l’exploit la semaine passée à Tokyo face à Taylor Fritz.

Au troisième tour, Diallo retrouvera le Belge David Goffin (83e), tombeur surprise de Ben Shelton, 6e mondial, en ouverture de programme (6-2, 6-4). Une rencontre qui s’annonce indécise, entre la solidité retrouvée de Goffin et la puissance d’un Diallo en pleine confiance.

Pour Bonzi, en revanche, c’est une élimination frustrante, marquée par une impuissance criante face à la densité physique et technique du Canadien.

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