Ukraine
Set
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Loïs Boisson s'impose à nouveau et poursuit son rêve
Publié le
Le conte de fées continue pour Loïs Boisson. À seulement 22 ans et classée 361e mondiale, la jeune Française, invitée par les organisateurs, poursuit son incroyable parcours à Roland-Garros. Deux jours après avoir éliminé la Belge Élise Mertens, tête de série n°22, Boisson a récidivé ce jeudi en dominant sans trembler l’Ukrainienne Anhelina Kalinina (113e mondiale) sur le score sans appel de 6-1, 6-2. Elle accède ainsi au troisième tour du tournoi parisien pour la première fois de sa carrière.
LA JOIE DE LOIS BOISSON 🇫🇷 QUI FAIT PLAISIR !
— Romain 🎾🇫🇷 (@RomainNextGen) May 29, 2025
Tellement bien de la voir hurler de joie, sacré contraste avec celui de l'an dernier. Elle revient de loin, et c'est MÉRITÉ !
Déjà la belle surprise de ce Roland, et ça peut devenir encore plus GRANDpic.twitter.com/XrvvDvbDQM
Un match à sens unique
Dès les premiers échanges sur le court n°7, Boisson a imposé sa loi. Break rapide, qualité de jeu impressionnante, défense impeccable : la Française n’a laissé aucune chance à son adversaire. Kalinina, visiblement prise de court par la vitesse d’exécution et la justesse tactique de la Dijonnaise, a tenté d’imposer la puissance. En vain.
Loïs Boisson a opposé à cette stratégie une défense de fer et un sens du jeu remarquable. Notamment grâce à un slice de revers d’une redoutable efficacité, elle a régulièrement brisé le rythme de l’Ukrainienne. Même dans les rares phases où Kalinina parvenait à prendre l’initiative, Boisson répondait avec un calme olympien et une rigueur tactique impressionnante.
Maîtrise et émotion
Ce qui frappe chez Boisson, au-delà de son niveau de jeu, c’est sa maturité sur le court. Hyper concentrée, presque impassible, elle n’a jamais dévié de son plan de jeu. Ce n’est qu’au moment de la balle de match qu’elle a laissé exploser sa joie dans un cri libérateur, comme une soupape émotionnelle après une prestation sans faille.
« Elle est restée dans sa bulle tout le match », confiait un observateur en tribune. Une maîtrise mentale remarquable pour une joueuse qui découvre à peine les grands tableaux du circuit WTA.
Un air de revanche
Ce succès a aussi une saveur particulière. En 2021, Loïs Boisson avait croisé Anhelina Kalinina lors des qualifications de Roland-Garros. À l’époque, l’Ukrainienne l’avait éliminée au deuxième tour. Trois ans plus tard, les rôles sont inversés. Sur ce même tournoi, mais cette fois dans le tableau principal, Boisson a remis les compteurs à zéro de la plus belle des manières.
Devant un public conquis, elle a offert un véritable récital de tennis. L’écrin du court 7 a vibré au rythme de ses points gagnants, de ses défenses acharnées et de son style tout en finesse, à contre-courant du jeu de force souvent dominant sur le circuit.
LA RAGEEE DE LOIS BOISSON 🇫🇷
— Romain 🎾🇫🇷 (@RomainNextGen) May 29, 2025
J'AIME (surtout qu'elle ne montre rarement ses emotions)
J'ai regardé son tableau, j'ai envie de m'enflammer vraiment
pic.twitter.com/AGTyV2ALhT
Un troisième tour prometteur
Grâce à cette victoire, Loïs Boisson s’offre un billet pour le troisième tour, où elle affrontera sa compatriote Elsa Jacquemot (138e mondiale). Quoi qu’il arrive, elle a déjà marqué les esprits. Et avec un niveau de jeu aussi constant, une lucidité tactique rare et une fraîcheur enthousiasmante, la jeune Française peut rêver encore plus grand.
Loïs Boisson n’est plus une simple invitée surprise. À Roland-Garros, elle est en train de devenir une révélation. Sa victoire éclatante contre Kalinina confirme qu’elle a non seulement le talent, mais aussi la tête pour briller sur la scène internationale. Et avec le public parisien désormais acquis à sa cause, qui sait jusqu’où elle pourra aller ?