64e de finale |
0 - 2
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États-Unis
Sofia Kenin
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Varvara Gracheva balayée par Sofia Kenin

Nico Par Nico

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Mardi noir pour le tennis féminin français. Varvara Gracheva, 72e mondiale et numéro 1 française, a été balayée dès le premier tour de Roland-Garros par l’Américaine Sofia Kenin (30e mondiale), en seulement 1h06 de jeu sur le court Philippe-Chatrier (6-3, 6-1). Une élimination précoce, d’autant plus douloureuse que la joueuse de 24 ans, huitième de finaliste l’an passé, va perdre de précieux points et sortir du top 100 à l’issue du tournoi.

Un tirage piégeux… et un match à sens unique

Ce n’était pas un cadeau. Gracheva avait hérité d’une ancienne finaliste de Roland-Garros (2020) et lauréate de l’Open d’Australie la même année. Sofia Kenin, revenue à un excellent niveau, a immédiatement imposé son rythme et sa détermination.

Dès les premiers jeux, la Française a été prise à la gorge. Double break concédé d’entrée, Gracheva paraissait crispée, incapable de poser son jeu. Kenin, elle, déroulait un tennis agressif et inspiré, allant même jusqu’à placer une amortie gagnante en retour de service sur une deuxième balle à seulement 126 km/h. La démonstration était en marche.

Une réaction trop brève, une défaite sans appel

Malgré un petit sursaut en milieu de première manche, Gracheva a peiné à inverser la dynamique. L’Américaine, très entreprenante, terminait le set en 30 minutes, avec 22 coups gagnants mais aussi 24 fautes directes, signe d’un jeu à haut risque, mais parfaitement géré ce mardi midi.

La deuxième manche fut encore plus expéditive. Gracheva n’a remporté aucun de ses trois jeux de service, subissant sans réelle réponse les accélérations de son adversaire. Moins incisive que l’an dernier, moins mobile, elle quittait le court Philippe-Chatrier après 1h06 de jeu, visiblement abattue.

Un coup dur pour Gracheva… et pour le tennis français

Cette défaite est lourde de conséquences pour la joueuse de 24 ans, naturalisée française en 2023. En plus de la frustration sportive, elle va perdre de nombreux points au classement WTA en raison de son huitième de finale atteint en 2024. Son éviction du top 100 semble inévitable, une situation préoccupante à quelques mois des grandes échéances estivales.

Avec cette élimination, le tennis féminin français continue de chercher un nouveau souffle. Seule Léolia Jeanjean s’est qualifiée pour le deuxième tour, tandis que Elsa Jacquemot, Chloé Paquet et Loïs Boisson doivent encore entrer en lice ce mardi. Le bilan pourrait s’alourdir, reflétant une période de transition difficile pour le tennis tricolore.

Une ambiance morose sur le Central

Devant un court Philippe-Chatrier peu garni en cette fin de matinée, Gracheva n’a jamais trouvé les ressources mentales et techniques pour renverser la tendance. La crispation, visible dès les premiers échanges, laisse à penser que la pression du statut de n°1 française a pesé lourd sur ses épaules.

Kenin, en revanche, a confirmé qu’elle était bien de retour parmi les prétendantes sérieuses du tournoi. Si son irrégularité peut encore poser question, son niveau de jeu et sa capacité à dominer les échanges n’ont pas laissé place au doute.

Varvara Gracheva quitte Roland-Garros 2025 dès le premier tour, dans un match où elle n’a jamais été en mesure de rivaliser. Cette élimination symbolise la fragilité actuelle du tennis féminin français, toujours en quête d’une nouvelle figure de proue. Le tournoi, lui, continue… mais sans celle qui portait les espoirs les plus élevés de l’Hexagone.

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