Un groupe relevé pour les Bleus

Lenny Par Lenny

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Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 à Washington a envoyé un message clair à l'Équipe de France : il n'y aura pas de round d'observation. Les Bleus ont hérité du Groupe I, une poule que Didier Deschamps a qualifiée, à juste titre, de "dense".

Le Sénégal

Le premier choc face au Sénégal est plus qu'un match, c'est un test de caractère. Le souvenir de 2002 est là, ancré dans l'histoire, mais il faut regarder l'équipe actuelle. Les Lions de la Téranga sont un poids lourd du football africain, avec une colonne vertébrale solide et des joueurs habitués au pressing intense des championnats européens. Les Bleus devront répondre présents dans l'impact physique. C'est un match qui sera déterminant pour lancer la dynamique. Prendre les trois points est crucial pour ne pas se retrouver sous pression avant la suite.

La Norvège

C'est l'adversaire du chapeau 3 qui fait basculer le groupe dans la catégorie des poules infernales : la Norvège. Dire qu'ils ont tiré le "gros lot" est un euphémisme. La menace s'appelle Erling Haaland, un buteur qui a le pouvoir de faire la différence à lui seul. Son duel face à Kylian Mbappé est le rêve de tout fan de foot. Tactiquement, c'est un casse-tête pour le staff des Bleus. Comment gérer un attaquant capable de marquer à la moindre opportunité ? Le marquage sera une mission capitale. Malgré son statut de tête de série, la France devra faire attention à cette Norvège qui joue le "contre-attaque" à merveille. C'est un match où la "gestion des temps forts et des temps faibles" sera décisive.

Le Barragiste : Irak-Suriname ou Bolivie

La dernière pièce du puzzle, tirée du chapeau 4, restera en suspens jusqu'au mois de mars : ce sera le vainqueur du Barrage Intercontinental opposant l'Irak au vainqueur du match Bolivie-Suriname. Si cette équipe est théoriquement la plus abordable, elle incarne le facteur de l'outsider et de la surprise. Ce sera l'occasion pour le staff français de faire tourner l'effectif ou de valider une mise en place tactique spécifique. Que ce soit une équipe sud-américaine plus technique (Bolivie/Suriname) ou un adversaire asiatique plus accrocheur (Irak), l'enjeu réside surtout dans la préparation vidéo et le respect de cet adversaire qui aura franchi un parcours éreintant pour se qualifier. Le piège, pour les Bleus, serait de prendre ce match à la légère.

Rendez-vous dès le 11 juin pour vibre au rythmes des exploits français.