Toma Junior Popov battu au premier tour

Début difficile pour le clan Popov aux Internationaux de France de badminton. Ce mardi à Cesson-Sévigné, près de Rennes, Toma Junior Popov, 13e joueur mondial, a été battu dès le premier tour par le Taïwanais Lee Chia Hao (21-16, 21-17). Une entrée en lice manquée pour le Français, diminué physiquement et jamais véritablement dans le rythme.

Un match sans repères

Sous le regard attentif de son frère cadet Christo, resté en tribune, Toma Junior Popov n’a pas réussi à trouver la bonne carburation. Strappé au genou et au mollet droits, le Français a semblé en manque d’explosivité et de précision. Face à un adversaire théoriquement à sa portée — Lee pointe à la 21e place mondiale —, il a souvent paru en retard dans ses déplacements, laissant le Taïwanais dicter le jeu.

Lee Chia Hao a parfaitement exploité ces difficultés, alternant attaques puissantes et amorties bien senties pour piéger son adversaire en fond de court. Malgré le soutien du public et les encouragements du clan Popov – « Allez Tomi ! » ou encore « Let’s go Toma, let’s go ! » –, le Français n’a jamais trouvé la solution.

« Il a été très précis et a très bien joué »

Après la rencontre, Toma Junior Popov n’a pas cherché d’excuse :

« J’ai manqué de précision dans les deux sets et notamment sur la fin, car il y a 16 égalités et ça se joue à rien. Il a été très précis et a très bien joué. Sur la fin, il me fait trois lignes et même avec mon envergure, je n’ai pas pu toucher le volant », a-t-il analysé, lucide sur sa performance.

S’il quitte donc prématurément le tableau du simple, le Français ne range pas encore sa raquette.

Retour sur le terrain en double

Toma Junior Popov sera de retour dès mercredi, cette fois aux côtés de son frère Christo, pour disputer le double hommes. Un format dans lequel les deux frères, habitués à jouer ensemble, espèrent retrouver leurs automatismes et redonner un peu de couleur à leur semaine rennaise.

Après cette élimination en simple, les Popov auront à cœur de briller à deux dans une Glaz Arena acquise à leur cause.