Des qualifications décevantes pour les françaises

Le tennis féminin tricolore sera particulièrement réduit à Pékin. Parmi les six Françaises engagées en qualifications du WTA 1000, aucune n’a réussi à franchir l’obstacle pour accompagner Lois Boisson dans le tableau principal.

Jacquemot repêchée, Parry éliminée

Ce mardi matin, les derniers espoirs reposaient sur Elsa Jacquemot et Diane Parry. Mais les deux joueuses se sont inclinées en deux sets secs lors du deuxième tour des qualifications. Jacquemot (22 ans), tête de série numéro 2 de son tableau, a été dominée par Victoria Jimenez Kasintseva (6-3, 6-2). Pourtant éliminée, elle a bénéficié dans la foulée d’un forfait et a finalement été repêchée comme lucky loser. Elle affrontera la Croate Antonia Ruzic (80e) au premier tour du grand tableau.

Un peu plus tard, Diane Parry (101e) a subi la loi de la Hongroise Anna Bondar (6-0, 6-4). Contrairement à Jacquemot, la Parisienne quitte définitivement la compétition.

Un bilan global difficile pour les Françaises

Ces défaites viennent s’ajouter à celles enregistrées la veille par Varvara Gracheva (79e), Léolia Jeanjean (93e), Jessika Ponchet (160e) et Chloé Paquet (215e), toutes sorties dès le premier tour des qualifications. Le contingent tricolore est donc limité, une nouvelle fois, au strict minimum dans un tournoi majeur.

Boisson, seul espoir tricolore

Seule certitude pour le tennis français : Lois Boisson (41e mondiale), qui disputera à Pékin son premier WTA 1000 en carrière. La Dijonnaise, qui a atteint ce lundi le meilleur classement de sa carrière, débutera face à la Hongroise Dalma Galfi (97e). En cas de succès, elle pourrait croiser au deuxième tour la Russe Liudmila Samsonova (21e mondiale), tête de série numéro 19.

À seulement 22 ans, Boisson incarne l’avenir du tennis féminin français et portera à elle seule les espoirs tricolores dans la capitale chinoise.