Jeong Weon Ko marque les esprits et signe une super deuxième place

Le public de Saint-Nom-la-Bretèche a vécu un dimanche inoubliable, marqué par un dénouement haletant. Dans une ambiance électrique, l’Américain Michael Kim a remporté l’Open de France au terme d’un dernier tour plein de suspense, signant ainsi son premier titre sur le DP World Tour. Derrière lui, le Français Jeong weon Ko a enflammé les tribunes pour décrocher une magnifique deuxième place, synonyme de maintien de ses droits de jeu pour la saison 2026.

Kim, la victoire du sang-froid

Parti à deux coups des leaders, Michael Kim a mené sa journée avec une impressionnante sérénité. Solide tout au long du parcours, il a su accélérer dans le « money time », enchaînant six birdies et surtout un putt décisif au 18 pour sauver son par après un passage délicat dans un bunker. Auteur d’une carte parfaite de 65 (-6), le joueur de 32 ans met ainsi fin à une disette de sept ans, son dernier succès remontant au John Deere Classic 2018.

« C’est incroyable. Je n’avais plus gagné depuis 2018, je voulais juste bien jouer ici. Remporter ce trophée est une immense joie », a-t-il confié, ému, après son sacre.

Jeong weon Ko, le Français qui a fait vibrer le public

S’il n’a pas soulevé la coupe, Jeong weon Ko est incontestablement l’homme du jour. Le golfeur de Bussy-Saint-Georges a démarré fort avec des birdies rapides et un eagle au 6, avant de prendre seul la tête au 9, sous les clameurs d’un public conquis. Malgré un bogey frustrant au 12, il a retrouvé l’élan avec un eagle sensationnel au 16, célébré comme un but de Coupe du monde.

Poussé par les encouragements, Ko a tenu jusqu’au bout face aux cadors Brooks Koepka et Min Woo Lee, finalement devancés. Avec une carte de 65, il termine deuxième, un résultat capital : il grimpe à la 60e place de la Race to Dubaï et conserve ainsi sa carte sur le circuit européen.

« Je n’avais pas pour objectif de gagner, mais de performer et d’embrasser ce moment. Le public m’a porté, je n’ai jamais vécu une telle communion », a expliqué le Français, encore sous l’émotion.

Les favoris débordés

En tête à l’issue du « moving day », Koepka et Min Woo Lee semblaient en mesure de s’imposer, notamment grâce à des birdies et un eagle sur l’aller. Mais les erreurs du retour, associées à la régularité des outsiders, leur ont coûté cher. Koepka termine quatrième (-14), tandis que Lee partage la cinquième place avec Marcus Armitage, Guido Migliozzi et Kristoffer Reitan (-13).

Les autres Français en retrait

Derrière Ko, Antoine Rozner signe un honorable 12e rang (-8), tandis que Julien Brun et Ugo Coussaud terminent 22es (-5). Romain Langasque suit en 28e place (-4), juste devant un peloton tricolore composé de Lacroix, Saddier et Perez (-3). Plus loin, Martin Couvra, Alexander Levy et Clément Charmasson n’ont pas pu briller, tout comme Julien Sale qui ferme la marche (+6).

Une communion inoubliable

Au-delà du sacre de Michael Kim, cette édition 2025 restera surtout marquée par l’énergie partagée entre Jeong weon Ko et le public français. Entre cris, rires et sourires complices, le golfeur de 27 ans a su transformer une pression immense en un moment de pur bonheur sportif. Plus qu’un simple résultat, ce dimanche lui a ouvert un nouveau chapitre de carrière, dans lequel il se sait désormais capable de rivaliser avec les meilleurs.