Qualification en poche, la France termine son parcours en Azerbaïdjan

Lenny Par Lenny

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Qualifiée depuis jeudi soir grâce à une démonstration face à l’Ukraine (4-0) l’équipe de France boucle ce dimanche (18 h) sa campagne de qualifications au Mondial 2026 sur la pelouse de Bakou. Une rencontre sans enjeu comptable, mais qui pourrait peser lourd pour plusieurs joueurs en quête d’une place dans la liste définitive de Didier Deschamps.

Un groupe diminué, mais une fenêtre à saisir

Trois cadres manqueront le voyage en Azerbaïdjan. Kylian Mbappé, victime d’une inflammation persistante à la cheville, a été libéré pour passer des examens. Eduardo Camavinga, toujours gêné aux ischios, rejoint lui aussi son club. Manu Koné, averti face à l’Ukraine, est suspendu, tout comme Jules Koundé. Des absences auxquelles le sélectionneur fait face sereinement : « On doit respecter ce match, mais c’est un périple avec peu de récupération »

Chevalier pressenti, Konaté en patron

Dans le but, Lucas Chevalier pourrait connaître sa première sélection. Testé à la veille du match lors de la mise en place tactique, le gardien parisien semble tenir la corde pour débuter. Devant lui, la défense devrait être largement remaniée, avec Malo Gusto, Ibrahima Konaté,capitaine annoncé, et les frères Hernandez. Konaté, prudent en conférence de presse, a anticipé les critiques en cas de match décevant : « Même si le match est cata, il faut se rappeler qu’on est déjà qualifiés. Mais on va faire les efforts. »

Zaïre-Emery et Thuram au milieu

Le milieu de terrain tricolore sera lui aussi profondément renouvelé. Les absences de Camavinga, Koné, Tchouaméni et Rabiot ouvrent la voie à Warren Zaïre-Emery et Khéphren Thuram, qui devraient être associés pour cette dernière rencontre de l’année. Le Parisien, brièvement renvoyé chez les Espoirs le mois dernier, espère s’offrir une rampe de lancement vers le Mondial.

Ekitiké, Mateta, Akliouche et Nkunku : les grands bénéficiaires du turnover

Devant, les places sont chères. Hugo Ekitiké, buteur pour la première fois en Bleu contre l’Ukraine, devrait enchaîner. Jean-Philippe Mateta, décisif en Islande en octobre, postule lui aussi pour débuter. Les deux pourraient être associés dans un système en 4-4-2, alimentés par Maghnes Akliouche, brillant lors de ses dernières sorties, et Christopher Nkunku, qui cherche à regagner du rythme après plusieurs mois compliqués. Pour plusieurs de ces joueurs, ce déplacement à Bakou a des allures de dernière audition avant les matchs amicaux de mars, où les cadres devraient retrouver leur place.

Un adversaire modeste, mais un piège à éviter

L’Azerbaïdjan, 123ᵉ au classement FIFA, ne boxe pas dans la même catégorie. Mais le souvenir d’un match aller poussif (3-0) rappelle que rien ne sera acquis, surtout au terme d’un long déplacement et avec une équipe profondément remaniée. Didier Deschamps attend de l’intensité et une attitude irréprochable dans ce rendez-vous sans pression.

Un match sans enjeu… mais aux conséquences bien réelles

Si la France est assurée de terminer en tête de son groupe, ce dernier rendez-vous de l’année reste capital pour les joueurs qui espèrent encore s’inviter en Coupe du monde. À Bakou, le résultat comptera peu. Les performances individuelles, beaucoup plus.

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