Les bleues battent l'Afrique du sud et rejoignent les huitièmes

Après deux défaites initiales contre la Grande-Bretagne et l’Espagne, l’équipe de France féminine de water-polo a réagi ce mardi matin à Singapour, en s’imposant logiquement face à l’Afrique du Sud (13-6). Une victoire synonyme de qualification pour les huitièmes de finale des Championnats du monde, où les Françaises affronteront la Grèce, un adversaire qui ravive des souvenirs douloureux.

Un début de tournoi difficile mais une réaction attendue

Les joueuses de Lucas Heurtier ont connu une entrée en matière particulièrement délicate dans ce mondial. Battues d’abord par la Grande-Bretagne (12-9), puis largement dominées par l’Espagne (23-6), championne olympique en titre, les Tricolores se retrouvaient en position fragile au sein du groupe D, composé de quatre équipes.

La rencontre contre l’Afrique du Sud représentait donc un véritable match couperet. Avec sérieux et application, les Françaises ont su maîtriser les débats et imposer leur rythme. Le score final (13-6) reflète une domination claire et un sursaut bienvenu pour un groupe jeune et en reconstruction.

Direction les huitièmes, cap sur la Grèce

Grâce à cette victoire, la France termine troisième de son groupe, ce qui lui permet de rallier les huitièmes de finale, où elle retrouvera un adversaire bien connu : la Grèce. Lors des Jeux Olympiques de Paris, c’est justement cette équipe qui avait privé les Bleues d’un quart de finale historique, en les éliminant en phase de groupes. Ce match de jeudi (17 juillet) aura donc des accents de revanche, comme l’exprime la capitaine Lara Andres :

« Pour beaucoup d'entre nous, on a l'esprit de revanche. On n'a toujours pas digéré ce qu’il s’est passé aux Jeux. Cela va être compliqué, on ne va rien lâcher. »

Une équipe jeune, un nouveau cycle en marche

Avec un effectif largement renouvelé et un nouveau staff technique, l’équipe de France féminine de water-polo entame un nouveau cycle, où l’objectif est autant de construire sur le long terme que de performer immédiatement. Le sélectionneur Lucas Heurtier appelle d’ailleurs à ne pas se laisser enfermer dans le passé, tout en s’en servant comme moteur :

« Il faut prendre conscience qu'on a tourné la page. Il faut reconstruire et essayer d'oublier le passé. Il faut s'en servir, ok, mais il faut surtout reconstruire. »

Un défi de taille à venir

La Grèce reste un adversaire coriace, en progression constante sur la scène internationale. Mais les Bleues ont désormais retrouvé confiance et détermination, après une entrée en matière compliquée. Le match de jeudi s’annonce intense et symbolique, à la croisée des chemins entre la reconstruction et la réaffirmation.

Programme – Huitième de finale :

Championnat du monde – Singapour