La Finlande fait tomber la France

Énorme coup de tonnerre aux Philippines ! L’équipe de France de volley-ball, double championne olympique en titre, a subi une défaite inattendue face à la Finlande (2-3), mardi à Quezon City. Maladroits et fébriles, les hommes d’Andrea Giani se retrouvent désormais dans l’obligation de battre l’Argentine jeudi pour décrocher leur billet pour les huitièmes de finale du Mondial.

Une prestation en demi-teinte

Le scénario a tourné à la désillusion pour les Bleus. Battus en cinq sets (25-19, 17-25, 29-27, 21-25, 15-9), ils ont multiplié les erreurs, notamment au service, avec 27 fautes directes pour seulement 6 aces (contre 17 fautes et 5 aces pour les Finlandais). Trop irréguliers dans le jeu, ils ont couru après le score sans jamais réussir à imposer leur rythme.

Privé de Nicolas Le Goff (touché à la ceinture abdominale) et de Trévor Clévenot (genou), Giani avait titularisé Quentin Jouffroy et Yacine Louati. Si le second a apporté quelques solutions, l’équilibre global a manqué à l’équipe, qui n’a trouvé de stabilité qu’à travers les fulgurances de Barthélémy Chinenyeze (12 points dont 3 contres) et la défense de Jenia Grebennikov.

Une Finlande plus audacieuse

Là où les Bleus ont pêché dans l’agressivité et la constance, la Finlande a fait preuve de courage et d’audace. Plus tranchants dans les moments clés, les joueurs nordiques ont dominé les longs rallyes et su saisir les erreurs françaises, notamment en début de tie-break, rapidement plombé par un 1-5 puis 2-9 fatal.

Une dernière journée décisive

Si la France a tout de même sauvé un point grâce à ce tie-break, celui-ci pourrait s’avérer précieux : en cas de victoire 3-0 ou 3-1 face à l’Argentine jeudi, les Bleus pourraient encore terminer en tête du groupe C. Mais la situation est désormais extrêmement serrée. La France, la Finlande et l’Argentine sont toutes trois en course pour deux tickets qualificatifs, promettant une dernière journée sous haute tension.

Pour espérer prolonger leur aventure, les champions olympiques devront afficher un tout autre visage, plus conquérant et discipliné, face à des Argentins qu’ils connaissent bien… mais qui auront eux aussi tout à jouer.