Début idéal pour les Bleus, expéditifs face à la Corée du Sud

L’équipe de France de volley-ball, double championne olympique en titre, a parfaitement lancé son Championnat du monde en surclassant la Corée du Sud (3-0 : 25-12, 25-18, 25-16). Sérieux et appliqués, les hommes d’Andrea Giani ont dominé dans tous les secteurs du jeu et se placent déjà en position favorable pour une qualification en huitièmes de finale.

Jean Patry en patron, Earvin Ngapeth de retour

Jean Patry a été le grand artisan de cette victoire expéditive. Le pointu montpelliérain a inscrit 16 points, dont 11 attaques et 3 aces, confirmant son statut de fer de lance offensif. Nicolas Le Goff s’est illustré au bloc (4 contres), tandis qu’Antoine Brizard a brillé au service (4 aces). De son côté, Earvin Ngapeth, de retour après plus de quatre mois d’absence pour une blessure au genou droit, a disputé deux sets et demi. Encore en phase de reprise, il a marqué 7 points, montrant des signes encourageants sans forcer ses appuis. « Je n’ai aucune douleur, il faut juste retrouver le rythme », avait-il confié avant le tournoi.

Supériorité nette au service et au bloc

La supériorité tricolore a été éclatante : 11 contres gagnants contre 4 pour les Sud-Coréens, et surtout 10 aces contre aucun pour leurs adversaires. Dès l’entame du premier set (6-2, 10-3), les Bleus ont imposé leur rythme et n’ont jamais laissé respirer une Corée du Sud limitée, 26e au classement mondial.

La Finlande mardi pour déjà se qualifier

Grâce à ce succès attendu mais rassurant, la France aborde sereinement la suite de la phase de groupes. Prochain rendez-vous mardi contre la Finlande (19e mondiale), battue 3-2 par l’Argentine après avoir mené deux sets à zéro. Une victoire qualifierait déjà les Bleus pour les huitièmes de finale.

La derniere danse d’une génération dorée ?

Ce Mondial 2025 pourrait être la dernière grande compétition internationale pour certains cadres historiques comme le capitaine Benjamin Toniutti (35 ans), le libéro Jenia Grebennikov (35 ans) ou le central Nicolas Le Goff (33 ans). Pour cette génération, déjà double championne olympique et championne d’Europe, il reste un dernier grand objectif : décrocher l’or mondial, le seul titre manquant à son palmarès.