Les bleues débutent leur mondial ce vendredi

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L’aventure mondiale débute enfin pour les Bleues. Ce mardi, l’équipe de France féminine de volley s’envole de Busan (Corée du Sud) vers Chiang Mai, au nord de la Thaïlande, dernière étape avant d’entamer le Championnat du monde vendredi face à Porto Rico. Un rendez-vous historique, puisque les Tricolores n’avaient plus disputé de Mondial depuis… 1974.
🏐🇫🇷 CHAMPIONNAT DU MONDE : La liste des Bleues.
— Passion Sports 49 (@passionsports49) August 8, 2025
L’entraîneur de l’équipe de France féminine, César Hernandez, a sélectionné 14 joueuses pour disputer le championnat du monde en Thaïlande (22 août-7 septembre).
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Une préparation constructive
Si la France ne figure pas parmi les favorites, le groupe de César Hernandez arrive avec une dynamique positive, fruit d’une préparation intense et structurée. Après une Ligue des Nations conclue à la 9ᵉ place (cinq victoires en douze rencontres), les joueuses ont enchaîné un stage à Bordeaux, puis un passage en Corée du Sud ponctué de cinq matchs amicaux.
Le bilan ? Deux défaites face au Japon (1-3) et à la Tchéquie (2-3), mais surtout trois victoires convaincantes contre la Corée (3-2), la Suède (3-0) et l’Argentine (3-0).
« Finir par une victoire est toujours une bonne chose pour la confiance », souligne Hernandez, satisfait d’avoir pu tester ses combinaisons et maintenir son effectif en forme.
Porto Rico en ligne de mire
Mercredi et jeudi seront consacrés aux derniers réglages, avec une séance d’entraînement suivie d’une reconnaissance du terrain de l’International Exhibition and Convention Centre. Vendredi à 11h (heure française), les Bleues entreront dans la compétition contre Porto Rico, avant d’enchaîner avec le Brésil (dimanche) et la Grèce (mardi 26).
Objectif : accrocher une place en huitièmes de finale, et pourquoi pas viser les quarts. « On a besoin de constance, mais l’équipe a gagné en stabilité et en confiance », analyse le sélectionneur espagnol, qui a trouvé en quelques mois le ton juste pour souder son groupe.
Un collectif en construction
L’accent mis sur le collectif porte ses fruits. Marc Francastel, directeur de la performance à la Fédération française, observe « une équipe qui vit bien, avec des joueuses qui prennent leurs responsabilités ». Le staff encourage la prise de risques, notamment en attaque, et prône une répartition claire des rôles.
Pour Hernandez, la progression est déjà visible : « Je voulais arriver à ce point où il devient difficile de choisir les joueuses pour chaque match. »
Des obstacles à surmonter
La route ne sera pourtant pas sans embûches. Outre la chaleur et l’humidité thaïlandaises, les Bleues devront composer avec l’absence temporaire de Maeva Schalk. La réceptionneuse-attaquante s’est blessée à la cheville droite lors d’un entraînement et manquera les premiers rendez-vous.
Reste que l’équipe, portée par sa capitaine Héléna Cazaute, aborde ce Mondial avec une confiance retrouvée et l’envie de bousculer la hiérarchie.
Un rendez-vous attendu depuis un demi-siècle
Près de cinquante ans après leur dernière participation, les Françaises retrouvent enfin la scène mondiale. Elles savent que le chemin vers les sommets est encore long, mais veulent saisir cette opportunité pour affirmer leurs progrès et poser les bases d’un avenir durable au plus haut niveau.
Vendredi, face à Porto Rico, c’est bien plus qu’un simple match qui se jouera : une nouvelle page de l’histoire du volley féminin français.
Par Nico