Blessée, Loïs Boisson abandonne face à Emma Navarro

Coup d’arrêt brutal pour Loïs Boisson au WTA 1000 de Pékin. La Française de 21 ans, gênée par une douleur persistante à la cuisse gauche depuis son deuxième tour, a dû se résoudre à abandonner lors de son match du troisième tour contre l’Américaine Emma Navarro, tête de série n°16. Le score était alors de 6-2, 1-0 en faveur de l’Américaine.

Une rencontre compromise d’entrée

Navarro a immédiatement imposé son rythme, réussissant un break précoce pour prendre le contrôle du premier set. La Dijonnaise, malgré ses efforts, semblait constamment sous pression. Chaque balle un peu neutre était sanctionnée par l’agressivité de son adversaire, ce qui l’a poussée à surjouer certaines frappes, sans doute par frustration

Alors qu’elle venait de concéder un deuxième break (5-2), Boisson a fait appel au physiothérapeute. Sa cuisse gauche, déjà fortement strappée, a été enveloppée sous une nouvelle couche de bandages. Mais ni les soins ni le massage reçu n’ont suffi à enrayer la douleur.

Un abandon raisonnable

Dès le début du deuxième set, Boisson concédait un nouveau break et décidait de stopper les frais. Un choix logique, dicté par la prudence, afin d’éviter d’aggraver la blessure. « Ne pas prendre de risque » est un mot d’ordre d’autant plus important pour une joueuse en pleine phase de progression, qui doit s’appuyer sur sa dimension physique, l’une de ses grandes forces, pour rivaliser durablement avec l’élite du circuit.

Navarro poursuit, Boisson doit se soigner

Grâce à cet abandon, Emma Navarro valide son billet pour les huitièmes de finale, où elle retrouvera la n°1 mondiale Iga Swiatek ou la Colombienne Camila Osorio.

Pour Boisson, cet épisode constitue un coup d’arrêt mais aussi un rappel : à ce niveau, la constance physique est indispensable pour franchir un palier. La Française a déjà prouvé qu’elle avait le potentiel et l’athlétisme pour s’imposer, mais elle devra désormais miser sur une gestion optimale de son corps pour éviter que les blessures ne freinent son ascension.