Récap de la J1 : Grousset améliore son propre record de France sur 50m papillon

Maxime Grousset a frappé un grand coup dès la première journée des Championnats d'Europe en petit bassin à Lublin. Le nageur calédonien a pulvérisé son propre record de France du 50m papillon en demi-finale avec un chrono stratosphérique de 21''95, devenant ainsi le premier Français de l'histoire à nager cette distance en moins de 22 secondes en bassin de 25 mètres.

premier français sous les 22 secondes

Un exploit d'autant plus impressionnant que le triple champion du monde affiche sa forme éclatante à quelques semaines de la fin d'année. « C'est exactement ce que je voulais faire », avait-il confié lors des Championnats de France fin octobre, où il avait déjà montré de belles dispositions.

Le duel avec Ponti s'annonce explosif.

Qualifié pour la finale de ce mercredi (19h05, heure française), Grousset a signé le deuxième meilleur temps des demies. Devant lui, le Suisse Noè Ponti a confirmé sa suprématie mondiale en dominant les séries avec un temps canon de 21''51, à seulement 19 centièmes de son propre record du monde.

La finale du 50m papillon promet donc d'être électrique entre le détenteur du record du monde et le nouveau recordman de France, décidé à accrocher une médaille sur sa distance de prédilection.

À noter : En 2023 sur la même épreuve à Otopeni, Grousset avait décroché le bronze en 22''06. Il a donc amélioré son chrono de plus d'un dixième.

le relai 4x50 féminin se contente de la cinquiéme place

Au-delà de l'exploit de Grousset, l'équipe de France a entamé ces Championnats d'Europe avec ambition. Emmenée par ses capitaines Béryl Gastaldello et Damien Joly, ainsi que par les médaillés mondiaux Yohann Ndoye-Brouard, la délégation tricolore vise les podiums dans plusieurs disciplines.

Engagée en finale du 4x50 m nage libre, l'équipe de France, composée d'Analia Pigrée, Marina Jehl, Anastasia Urbaniak et de Béryl Gastaldello, n'a pas réussi à combler son retard accumulé en début de course et s'est donc contentée de la 5e place (1'36''35), à trois centièmes du record de France. Les Néerlandaises ont pris l'or (1'33''85) devant les Italiennes (1'34''30) et les Polonaises (1'35''75).

La jeune pépite Sauveur Cristofini, coaché par l'inimitable Philippe Lucas, a été éliminé au 400m nage libre (17e en 3'41''72) pour sa première compétions sénior.

rappelons les absences notables de Léon Marchand, Anastasiia Kirpichnikova et David Aubry ont fait l'impasse sur ce rendez-vous polonais.