Maxime Grousset en or sur 100 m papillon

Maxime Grousset continue d’écrire sa légende dans les bassins. Déjà sacré sur 50 m papillon en début de semaine, le Néo-Calédonien a remporté ce samedi l’or sur 100 m papillon lors des Championnats du monde de natation à Singapour, récupérant sa couronne mondiale avec autorité. Cerise sur le gâteau : il signe un record d’Europe et la troisième meilleure performance de l’histoire.

Une course maîtrisée de bout en bout

Aligné en finale du 100 m papillon, Maxime Grousset n’a laissé aucune place au doute. Impérial dès le départ, le Français a dominé les deux longueurs avec un relâchement impressionnant et une fréquence de nage parfaitement dosée. À l’arrivée, son chrono de 49''62 pulvérise son propre record de France (50''11), établi quelques semaines plus tôt aux Championnats de France.

Ce temps exceptionnel lui permet de battre le record d’Europe, détenu jusqu’ici par le Hongrois Kristof Milak (49''68 aux JO de Tokyo 2021), et de se hisser au troisième rang mondial de tous les temps. Seuls Caeleb Dressel (record du monde en 49''45) et Milak ont déjà nagé plus vite.

Un doublé historique

Avec ce nouveau titre, Grousset signe un doublé 50 m / 100 m papillon qui confirme son statut parmi les grands noms de la discipline. Déjà titré sur 100 m papillon à Fukuoka en 2023, il récupère avec panache un titre mondial qu’il connaît bien et continue de faire honneur à sa constance au plus haut niveau.

Il devance sur le podium le Suisse Noè Ponti, spécialiste reconnu de la distance en bassin court (champion du monde 2024), et le Canadien Ilya Kharun, autre grand espoir du papillon.

Une moisson qui s’étoffe

À 26 ans, Maxime Grousset continue d’étoffer un palmarès déjà impressionnant. Ce sacre est sa huitième médaille mondiale, lui qui avait déjà brillé à Gwangju (2019), Budapest (2022) et Fukuoka (2023). Il s’impose comme le leader incontestable de l’équipe de France masculine dans les épreuves individuelles.

« C'était incroyable. Il va falloir que je me reconcentre sur le 100 m [du relais 4x100 m nage libre], parce qu’il y a moyen que je nage très très vite sur le 100 crawl du coup », a-t-il confié au micro de France Télévisions, à peine la course terminée.

Et ce n’est pas fini…

Loin de se reposer sur ses lauriers, Grousset enchaîne dès la fin de session avec le relais 4x100 m nage libre mixte, où l’équipe de France avait signé le deuxième meilleur temps des séries (sans lui) avec Rafael Fente Damers. S’il est aligné en finale, Grousset pourrait ajouter une troisième médaille à son tableau singapourien en moins d’une semaine.