Médaille de bronze pour Yohann Ndoye-Brouard sur 200m dos

Après avoir conquis le bronze sur 100 m dos en début de semaine lors des championnats du monde, Yohann Ndoye-Brouard a confirmé son excellent état de forme en décrochant une seconde médaille mondiale, cette fois sur 200 m dos, vendredi à Singapour. Le Français de 24 ans, déjà recordman national de la distance, termine troisième d’une course au rythme effréné, avec un chrono de 1’54’’62.

Un nouveau podium pour une première finale sur 200 m dos

Le nageur originaire de Haute-Savoie ne cesse de monter en puissance. Trois jours après avoir ouvert son compteur mondial en individuel sur 100 m, il récidive en montant une nouvelle fois sur la troisième marche du podium sur une distance plus longue. Il s’agissait de sa première finale mondiale sur 200 m dos, et le Français n’a pas tremblé.

Placé en ligne d’eau numéro 5, Ndoye-Brouard a su gérer la pression malgré une concurrence de très haut niveau et un départ extrêmement rapide. Déjà troisième au passage des 50 premiers mètres, il a conservé cette position jusqu’à l’arrivée, derrière deux nageurs en feu : le Hongrois Hubert Kos, médaillé d’or avec un temps sensationnel de 1’53’’19, nouveau record d’Europe et 5e meilleure performance mondiale de l’histoire, et le Sud-Africain Peter Goetze, en argent.

Une course rapide, un Français combatif

Le scénario de la finale a surpris le Français lui-même, comme il l’a confié après la course :

« C’est parti plus vite que ce que je pensais. Au dernier virage, je vois qu’ils sont loin. J’allais quand même tout donner. »

Malgré une gestion perfectible des 100 mètres du milieu, Yohann Ndoye-Brouard a su résister au retour des autres concurrents, pour sécuriser une médaille méritée.

« Peut-être que j’ai mal géré certains temps de passage, mais ça reste un podium pour ma première finale mondiale sur 200 m dos. Je suis très content de réussir et d’avoir pris du plaisir. »

Une ambition en pleine évolution

Si le bonheur est bien là, l’émotion du premier podium, vécu quelques jours plus tôt sur le 100 m dos, n’a pas tout à fait été égalée.

« J’ai remis mes ambitions à la hausse après la première médaille, donc je voulais faire mieux », explique-t-il. « Mais j’ai réussi à faire le 100 et le 200 à un bon niveau. Je suis très fier de moi. »

Ces deux podiums viennent couronner un parcours en constante progression pour le Haut-Savoyard, désormais solidement installé parmi l’élite mondiale du dos. À seulement 24 ans, il confirme son statut de pilier de la natation française, et un sérieux prétendant pour les prochaines échéances internationales.