Médaille d'or pour Daikii Bouba, médaille de bronze pour Walide Khyar

Nico Par Nico

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Le judoka français Daikii Bouba a réalisé l’un des plus beaux exploits de sa carrière en décrochant, ce mercredi à Podgorica (Monténégro), le titre de champion d’Europe en moins de 66 kg, lors de la première journée des Championnats d'Europe de judo. À 29 ans, il s’offre sa toute première grande médaille internationale, une consécration pour celui qui a longtemps été dans l’ombre, notamment de son compatriote Walide Khyar.

Un sacre plein de panache

Opposé en finale au Russe Murad Chopanov, considéré comme l’un des judokas les plus redoutables de sa catégorie, Bouba a livré un combat intense, tactique et courageux. Il s’est imposé avec autorité au terme d’un affrontement haletant, prenant sa revanche sur celui qui l’avait battu en octobre dernier à Abu Dhabi. Sa victoire est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans un parcours semé d’embûches, entre blessures et désillusions, mais aussi d’un travail acharné mené dans l’ombre.

Licencié à l’AJA Paris 20, Daikii Bouba a su se relever et franchir les étapes, gravissant les échelons un à un pour arriver au sommet continental. Ce titre européen est la récompense d’une saison de montée en puissance, de rigueur et d’abnégation. Il vient aussi rappeler que le judo français possède une belle richesse dans cette catégorie.

Walide Khyar, toujours présent

Si la lumière était braquée sur Daikii Bouba en cette journée, Walide Khyar n’est pas en reste, puisqu’il est parvenu à décrocher une belle médaille de bronze. Vainqueur de l’Italien Matteo Piras au golden score, le médaillé européen 2016 et ancien champion d’Europe confirme qu’il reste un pilier incontournable du judo tricolore dans cette catégorie.

Un début tonitruant pour les Bleus

Cette première journée des Championnats d’Europe s’est révélée prolifique pour la délégation française. Avec quatre médailles (deux en or, deux en bronze), l’équipe de France signe un départ idéal dans sa campagne européenne et envoie un signal fort dans la course vers les grandes échéances internationales, notamment les Mondiaux de Budapest et les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.

Une suite prometteuse

Le sacre de Bouba est une véritable bouffée d’oxygène et un exemple de persévérance pour tous les jeunes judokas. Il ouvre aussi une nouvelle page dans la compétition interne au sein de l’équipe de France, où la concurrence reste rude. Et pour Daikii Bouba, l’histoire ne fait peut-être que commencer.

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