Championnat du monde féminin de handball

Angola et Japon au programme des bleues ce weekend

Nico Par Nico

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À une semaine du début du Championnat du monde, l’équipe de France féminine de handball doit déjà faire face à plusieurs coups durs. Laura Glauser est officiellement forfait pour la compétition, tandis que la capitaine Grace Zaadi manquera le Tournoi de France à Dunkerque, où les Bleues affronteront l’Angola vendredi puis le Japon dimanche. La demi-centre espère toutefois être rétablie à temps pour le Mondial, qui commence le 28 novembre aux Pays-Bas.

Dunkerque, dernière étape avant Bois-le-Duc

Les Bleues disputeront leur dernière répétition générale à Dunkerque, un choix géographique stratégique :

Bois-le-Duc, où la France lancera son Mondial face à la Tunisie le 28 novembre, se situe à seulement 270 km.

Lors de ce Tournoi de France, les joueuses de Sébastien Gardillou retrouveront deux adversaires aux profils très différents :

  • l’Angola, vendredi, équipe réputée pour sa puissance et son intensité ;
  • le Japon, dimanche, formation ultra technique et véloce.

Le sélectionneur assume ce contraste :

« L’Angola est l’adversaire idéal pour mesurer notre capacité défensive. Le Japon offre un tout autre style, très technique. Deux oppositions parfaites avant un Mondial. »

Les dernières confrontations remontent à :

  • 2024 pour l’Angola (victoire 30-24),
  • 2019 pour le Japon (victoire 28-23).

Glauser forfait pour le Mondial : Sako propulsée numéro 1

La blessure de Laura Glauser, touchée aux cervicales, a été officialisée lundi. La gardienne de Ferencvaros, 32 ans, ne participera pas au Mondial.

Un coup dur pour les Bleues, mais aussi une opportunité pour Hatadou Sako, brillante depuis son arrivée à Györ — double champion d’Europe en titre.

« Humainement, ça me fait bizarre que Laura ne soit pas là, mais ça ne me met pas plus de pression », confie Sako.

Elle sera épaulée par Floriane André et Camille Depuiset, encore jeunes en sélection mais performantes en club.

Zaadi blessée à la cuisse, Horacek en capitaine

Autre absence majeure : Grace Zaadi, victime d’une lésion à la cuisse gauche lors d’un match avec le club slovène de Krim Ljubljana.

La demi-centre suit actuellement un protocole de soins à l’INSEP et espère être prête pour le début du Mondial.

En son absence, Tamara Horacek récupère le brassard et le rôle de meneuse de jeu, aux côtés de Léna Grandveau, la grande révélation du Mondial 2023.

Gardillou l’a confirmé :

« Je vais donner les clés du camion à Grandveau par moments. Elle s’affirme énormément à Metz. »

Horacek, elle, est devenue un pilier des Bleues, notamment depuis les Jeux olympiques 2024 où elle avait pris une dimension remarquable.

Un Mondial abordable au départ… mais des interrogations

Le premier tour semble à la portée des Françaises :

Tunisie, Chine et Pologne devraient permettre une montée en puissance progressive avant un tour principal plus exigeant, qui débutera le 4 décembre à Rotterdam.

Mais l’enchaînement des blessures pose question.

En plus de Glauser et Zaadi, les Bleues évoluent sans :

Sur le poste d’arrière droit, Emma Jacques et Marie-Hélène Sajka pourraient être amenées à dépanner davantage, certaines rotations étant fragilisées.

Un groupe solide malgré les absences

Si les pépins physiques s’accumulent, les Bleues conservent une ossature expérimentée et un réservoir de talents en pleine progression. Dunkerque servira de test crucial pour mesurer leur état de forme et l’équilibre d’une équipe encore en construction sous l’ère Gardillou.

Le Mondial approche, et malgré les incertitudes, les championnes du monde en titre ont encore les moyens d’aborder la compétition avec ambition.

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