Pauline Ferrand-Prévot déclare forfait pour le championnat d'Europe

Le groupe France féminin devra composer sans deux de ses leaders ce samedi en Drôme-Ardèche. Pauline Ferrand-Prévot, victorieuse du dernier Tour de France, a été contrainte de déclarer forfait pour la course en ligne des Championnats d’Europe, victime d’une infection avec fièvre et troubles digestifs contractés à son retour du Rwanda. Quelques heures après, c’est Maeva Squiban qui a également dû renoncer, affaiblie elle aussi par un problème de santé.

Ferrand-Prévot, une fin de saison anticipée

La quadruple championne du monde, rentrée de Kigali en début de semaine, a rapidement ressenti des symptômes inquiétants. Hospitalisée pour examens, elle et son staff médical ont décidé de mettre un terme à sa saison 2024. Une conclusion frustrante pour la championne française, qui espérait prolonger sa dynamique après un été riche en performances.

Maeva Squiban touchée elle aussi

Moins d’une semaine après une prestation difficile lors de la course en ligne des Mondiaux, Maeva Squiban a vu son état de santé se dégrader. Comme l’a expliqué le sélectionneur Paul Brousse, la Bretonne n’était déjà pas à 100 % en Belgique, et n’a pas pu récupérer à temps pour l’échéance continentale.

Les renforts : Dilyxine Miermont et Celia Le Mouel

Pour pallier ces absences, le staff tricolore a fait appel à Dilyxine Miermont et Celia Le Mouel. Deux jeunes coureuses qui auront l’opportunité de se mesurer au plus haut niveau et d’acquérir une expérience précieuse, dans un collectif qui pourra désormais s’appuyer sur Juliette Labous, en grande forme (6e du contre-la-montre mardi), mais aussi sur Cédrine Kerbaol et Évita Muzic.

Une préparation perturbée mais de l’ambition

Paul Brousse n’a pas caché sa déception :

« Ça change beaucoup, on perd deux belles cartes. Mais demain, l’équipe sera au complet, et nous allons revoir les plans de course. Juliette, Cédrine et Évita seront des atouts solides. »

Quant à l’origine des maladies, l’incertitude demeure. Malgré un encadrement médical renforcé, un suivi nutritionnel strict et une organisation optimisée au Rwanda, plusieurs nations auraient été confrontées à des soucis similaires.