César Hernandez présente le programme à venir pour les bleues

Nico Par Nico

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La saison internationale débute pour l’équipe de France féminine de volley-ball. Ce lundi, les Bleues ont lancé leur préparation estivale à Toulouse sous les ordres de leur nouveau sélectionneur, César Hernandez. Engagé en club avec Nantes jusqu’à la finale de la Saforelle Power 6, le technicien espagnol a déjà une vision claire de l’été à venir : structurer, élargir et bâtir un collectif capable de rivaliser au plus haut niveau.

Un été chargé, une préparation en plusieurs temps

La préparation estivale des Bleues est soigneusement calibrée. Elle se déroule en plusieurs vagues, en fonction des engagements encore en cours des joueuses en club. Certaines, comme Héléna Cazaute et Juliette Gelin, participeront au Final Four de la Ligue des champions à Istanbul début mai, tandis que d'autres disputent encore les derniers matchs du championnat français. Résultat : les arrivées en stage sont échelonnées. Le premier groupe a débuté le 15 avril, un second a rejoint le staff ce 28 avril, et d’autres suivront au fur et à mesure.

César Hernandez entend mobiliser un groupe élargi, jusqu’à 30 joueuses, en combinant les objectifs de la Volleyball Nations League (VNL) et des Universiades de Berlin (16-27 juillet). Les Bleues disputeront d’abord des matchs amicaux face à la Slovénie à Toulouse, puis participeront à un tournoi de préparation en Pologne contre la Pologne, la Bulgarie et la Suède, avant de s’envoler pour la Chine (première semaine de VNL), puis la Serbie (deuxième semaine). L’effectif changera après chaque phase, avec une gestion précise entre repos, rotations et compétitions.

VNL : un test grandeur nature avant le Mondial

Pour César Hernandez, la Volleyball Nations League constitue un double enjeu : se maintenir dans l’élite mondiale (18 équipes en lice, une seule reléguée), mais aussi bâtir une équipe compétitive en vue du Championnat du monde, qui se tiendra en France cet été, avec un premier match le 22 août à Bordeaux contre Porto Rico.

« L’objectif principal est le maintien, mais nous voulons nous battre pour le Final 8. Chaque match est une opportunité de progresser et de croire en nos forces », affirme le sélectionneur.

Dès la première semaine, le ton sera donné avec un calendrier relevé : Turquie, Belgique, Chine, Thaïlande. L’approche mentale sera cruciale. Hernandez veut inculquer une culture de la gagne, peu importe l’adversaire.

Mondial 2025 : sortir des poules comme cap majeur

À domicile, la France aura l’ambition de franchir un cap historique en se qualifiant pour les huitièmes de finale du Mondial. Dans une poule avec le Brésil, Porto Rico et la Grèce, les Bleues devront viser au minimum la deuxième place.

« Le match contre Porto Rico, le 22 août, sera clé. Il faudra répondre présent d’entrée. Ensuite, peu importe le tirage en huitièmes, on jouera avec nos armes », insiste Hernandez.

Ce Championnat du monde sera une étape essentielle dans le développement du projet français, avec l’objectif à moyen terme de devenir un prétendant sérieux sur la scène internationale.

Un regard positif sur la saison en clubs

Hernandez salue aussi les performances des joueuses françaises avec leurs clubs cette saison : certaines ont atteint des finales, d'autres ont brillé à l’étranger. Ces expériences sont perçues comme des leviers de croissance pour l’équipe nationale.

« C’est un plus que certaines aient évolué dans des championnats de haut niveau, comme en Turquie. Elles sont déjà habituées à jouer contre les meilleures », note-t-il.

Un projet fédérateur et structurant

Avec une méthode rigoureuse et une vision large, César Hernandez pose les bases d’un nouveau cycle pour le volley féminin tricolore. L’ambition est claire : structurer un collectif solide, imposer une nouvelle mentalité, et gagner en expérience pour rivaliser avec les meilleures nations du monde.