Ce sera 7 quotas olympiques pour l'équipe de France de patinage de vitesse
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À l’issue de l’étape de Coupe du monde de Hamar, en Norvège, l’équipe de France de patinage de vitesse longue piste a obtenu, sous réserve de validation, sept quotas pour les Jeux Olympiques de Milan-Cortina 2026. Un résultat au-delà des attentes, symbole des progrès réalisés depuis la mise en place d’une nouvelle politique de développement.
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— francetvsport (@francetvsport) December 13, 2025
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Un butin inattendu mais révélateur des progrès français
C’est une moisson aussi surprenante qu’encourageante pour la grande piste tricolore. À l’issue de la troisième étape de la Coupe du monde disputée à Hamar, les Bleus ont décroché sept quotas olympiques pour les Jeux de Milan-Cortina d’Ampezzo (6-22 février 2026), sous réserve de validation par l’Union internationale de patinage (ISU). Un résultat qui illustre les effets positifs du travail engagé depuis deux ans, depuis le rattachement de la discipline à la Fédération française de roller et skateboard.
Loubineaud, chef de file d’une équipe en plein essor
Dans le sillage de Timothy Loubineaud, véritable locomotive du projet et désormais recordman du monde du 5 000 mètres, l’équipe de France a brillé sur plusieurs distances. Le patineur français a ainsi sécurisé deux quotas individuels, sur 5 000 m et 10 000 m, et contribué à deux places supplémentaires sur la mass-start masculine, où il a terminé 8e à Hamar, tandis que Mathieu Belloir a pris la 17e place.
Des quotas sur presque tous les tableaux
La réussite française ne s’est pas limitée au seul secteur masculin. Chez les femmes, Violette Braun a validé une place sur le 3 000 m, tandis que Valentin Thiebault a décroché un quota sur le 1 500 m hommes. Autre performance majeure : la poursuite par équipes masculine, qui a terminé 7e à Hamar à un peu plus de six secondes des États-Unis, vainqueurs, et s’est surtout offert une historique troisième place au classement général de la Coupe du monde, synonyme de qualification olympique.
Au total, les Bleus repartent avec six quotas masculins et un quota féminin, auxquels s’ajoutent cinq réservistes pour l’instant.
« Nous sommes allés au-delà des objectifs fixés »
Forcément satisfait, l’entraîneur national Alain Nègre n’a pas caché sa surprise. « Nous sommes allés au-delà des objectifs fixés. Nous avions confiance dans la qualification de la poursuite masculine, mais décrocher quatre podiums, dont trois sur des distances traditionnelles, et obtenir ces sept quotas, c’est plus que satisfaisant », a-t-il réagi. Le technicien a également souligné la densité du niveau international : « Les temps ont été particulièrement rapides sur toutes les distances, dans un contexte où le niveau a fortement augmenté dans toutes les nations. »
Garder le cap et préparer l’avenir
Malgré cette réussite, le staff français entend rester prudent. « Le projet a demandé beaucoup d’implication et de travail de la part des athlètes. C’est une récompense, car on a vu les progrès de chacun. Mais il faut rester humbles. Le plus dur reste à venir », a insisté Alain Nègre, rappelant que l’équipe est jeune et que le travail s’inscrit aussi dans la perspective des Jeux Olympiques de 2030.
Un calendrier déjà tourné vers Milan-Cortina
La préparation se poursuivra sans tarder. Dès lundi, l’équipe de France partira en stage de vélo-roller à Boulouris, avant de bénéficier de quelques jours de vacances. La reprise sur glace est programmée au 3 janvier, dans le fief d’Inzell, en Allemagne, avec en ligne de mire un objectif clair : aborder les Jeux de Milan-Cortina avec ambition, mais aussi avec la rigueur nécessaire pour confirmer les progrès réalisés.
Par Nico