L’équipe de France féminine au tournoi des 4 nations pour poursuivre sa préparation aux J.O
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La deuxième phase du Tournoi des 4 Nations se tiendra du 5 au 8 novembre 2025 à Landshut, en Allemagne, avec la Deutschland Cup, une dernière répétition en vue des Jeux Olympique de Milan Cortina.
Le moment sera historique pour tout les fans de hockey sur glace. Pour la première fois de leur histoire, les bleues s'apprêtent a vivre une participation aux J.O, avec comme objectif d'apprendre à ce niveau
La quatorzième équipe mondiale va vivre ses premier jeux
Les Bleues y retrouveront l'Allemagne, contre qui elles avaient perdu 6-3 lors de la phase organisée en août 2025, à Albertville, et la Hongrie, qu'elles avaient battue 4-2. La Slovaquie complète le tableau.
Ce tournoi amical permet à l'équipe de France féminine de se préparer au mieux pour les Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026, leurs premiers. « L'objectif, c'est de se retrouver avec l'équipe, avoir une bonne cohésion dans l'équipe et être sûres de nos bases », explique Margaux Mameri,
Violette Pianel Couriaut abonde dans son sens et souligne l'importance de « de se préparer au mieux en faisant des bons matchs en restant dans le plan, réussir à jouer toutes ensemble, même s'il y a des défaites. »
Les Françaises retrouveront ensuite la Hongrie, le Japon et la Slovaquie à Dunkerque du 8 au 14 décembre pour la dernière phase de la compétition. Il s'agira de leur dernier tournoi avant les JO d'hiver.
Ce frisson, c’est eux. C’est nous. C’est l’Equipe de France. Il est de retour. Et il va faire trembler les Jeux. #LeRetourDuFrisson #EnRoutePourMilanCortina pic.twitter.com/KGlw8BK2Dh
— Equipe France (@EquipeFRA) October 29, 2025
Un sport en plein essor
Le Hockey féminin grandit plus vite que les hommes en France : + 7 % contre + 4 % chez les hommes. Aujourd'hui, il y a 3 557 joueuses, et les places fortes du hockey féminin sont Tours, le champion, Évry-Viry et Cergy-Pontoise en région parisienne. Mais des petits clubs ont aussi créé des équipes, et les ouvertures de structures est lui aussi en progréssion.
Le Championnat n'est cependant pas professionnel et les internationales n'y jouent pas. À l'étranger, ce n'est pas forcément mieux. « On fait nos 8 heures de travail, enchaîne Baudrit, mère de famille de 33 ans, qui joue en Allemagne et qui, pour compléter son salaire, gare des voitures à la sortie d'une usine. Pas un seul joueur de l'équipe de France masculine doit, lui, bosser 35 heures par semaine. » Seules Chloé Aurard en PWHL, la ligue pro nord-américaine, Estelle Duvin et Clara Rozier en Suisse parviennent à vivre du hockey.
Si le hockey féminin est moins physique que les hommes, la technique elle, prend le dessus. « La qualité du spectacle y est », lance Pierre-Yves Gerbeau, le président de la Fédération française (FFHG). Grégory Tarlé, l'entraîneur de l'équipe de France depuis 2013, enchaîne : « Les matches à Tours et à Cergy sont pleins. Ce n'est pas anodin de remplir la patinoire de Cergy (3 000 places). Il est possible de créer un engouement local ».
Jusqu'à l'âge de 14 ans, les équipes sont mixtes car il n'y a pas de compétition féminine. On peut ensuite continuer dans les Championnats masculins. Les deux gardiennes de l'équipe de France, Justine Crousy-Théode et Margaux Mameri, jouent en D2 masculine, une rareté dans le sport français. Ce qui n'est pas pour déplaire, car l'adversité y est plus forte.
Par Brice