Giovanni Mpetshi Perricard l'emporte au combat pour son premier tour

Auteur d’une prestation monumentale au service, Giovanni Mpetshi Perricard a dominé le Finlandais Emil Ruusuvuori (7-6 [4], 6-7 [5], 6-4) ce mardi, lors du premier tour de l’ATP 250 de Bruxelles. Une victoire acquise au terme d’un match intense, marqué par une véritable démonstration de puissance du jeune Français.

Un service de feu : 39 aces et aucune faille

Le Lyonnais de 22 ans a littéralement écœuré son adversaire au service. 39 aces, aucun break concédé et seulement six doubles fautes sur l’ensemble de la rencontre : des chiffres impressionnants qui témoignent de la régularité et de la confiance de Mpetshi Perricard sur surface rapide.

Malgré la résistance d’un Ruusuvuori combatif — ancien 37e mondial, longtemps écarté du circuit après des crises de panique et six mois d’absence —, le Français a su rester maître de ses nerfs. Après un premier set remporté au tie-break, il a cédé la deuxième manche sur un nouveau jeu décisif, avant de porter l’estocade en réalisant le seul break du match dès le début du troisième set.

Une fin de match maîtrisée

Solide mentalement, Mpetshi Perricard n’a pas tremblé dans le money time. Concentré et efficace, il a bouclé la rencontre par trois jeux blancs consécutifs sur ses engagements, concluant sur un ace symbolique de son emprise totale au service.

« Je me sens bien sur indoor, je sers avec confiance et je prends du plaisir à enchaîner », a confié le Français après sa victoire, visiblement satisfait de son entrée en matière dans la capitale belge.

Une confirmation après Shanghai

Ce succès confirme la belle dynamique du Tricolore, déjà remarqué au Masters 1000 de Shanghai où il s’était offert une victoire de prestige face au numéro 4 mondial Taylor Fritz. Actuellement 37e au classement ATP, Mpetshi Perricard poursuit sa progression fulgurante sur le circuit principal et confirme son statut de joueur redoutable sur surfaces rapides.

Au deuxième tour, il retrouvera Quentin Halys ou le Géorgien Nikoloz Basilashvili, pour un duel 100 % puissance qui promet encore quelques étincelles.