Doriane Pin se confie sur son futur et ses ambitions pour 2026

Fraîchement couronnée championne de F1 Academy à Las Vegas, Doriane Pin est au centre de toutes les attentions. Entre un retour attendu en Endurance et ses premiers pas concrets dans l'univers de la Formule 1 chez Mercedes, la jeune Française peaufine une stratégie ambitieuse pour la saison 2026.

Le Mans et l’Hypercar comme priorité immédiate

Bien que son ascension récente se soit faite en monoplace, l’Endurance reste l’ADN profond de Doriane Pin. La pilote a confirmé qu'elle sera officiellement au départ des 24 Heures du Mans en 2026. Toujours étroitement liée à Mercedes et aux Iron Dames, elle ne cache plus ses ambitions pour la catégorie reine du Championnat du monde d'endurance. « On est toujours en discussion avec mon équipe, Iron Dames Mercedes. On va se diriger vers l’endurance et les 24 Heures du Mans l’an prochain, avec comme objectif à court terme, l’Hypercar », a-t-elle expliqué.

Si sa participation à la classique mancelle est acquise, le format exact de sa saison complète reste encore en discussion. Les options sont multiples, mais les places en Hypercar sont particulièrement convoitées. « On est encore en discussion mais les voies s’ouvrent », a-t-elle confié au Figaro, précisant toutefois que « rien n'est encore fait » concernant le programme définitif. La décision finale, attendue avant la fin de l'année, déterminera si la Française s'engagera sur l'intégralité du calendrier mondial (WEC) ou sur un programme plus ciblé pour préparer son passage dans la catégorie reine.

L'antichambre de la F1 : l'étape cruciale du simulateur

Parallèlement à ses engagements en Endurance, Doriane Pin renforce ses liens techniques avec l'écurie Mercedes-AMG F1. Elle a récemment franchi une étape majeure en débutant son travail sur le simulateur à Brackley, le centre névralgique de l'écurie dirigée par Toto Wolff. « Je veux garder un rôle avec la Formule 1 et Mercedes. Je viens de commencer le simulateur à Brackley, le siège de l’équipe en Angleterre », a-t-elle glissé, soulignant l'importance de cette immersion technique pour la suite de sa carrière.

L'annonce la plus marquante concerne toutefois la piste. Doriane Pin a confirmé qu’un test réel au volant d'une monoplace Mercedes est envisagé au cours de l'année 2026. « Il devrait y avoir d’autres séances et si tout se passe bien il y aura un test en F1 au cours de l’année », a-t-elle révélé. Ce baptême du feu devrait s'effectuer dans le cadre du programme TPC (Testing of Previous Cars). Bien que la date exacte ne soit pas encore fixée, ce test représentera une étape charnière pour évaluer son potentiel de passage définitif vers l'élite.

Une année charnière pour confirmer un nouveau statut

L'accueil triomphal réservé à la championne lors de sa visite à l'usine de Brackley, où près de 500 employés s'étaient réunis pour célébrer son titre, témoigne du changement de dimension de la pilote tricolore. Elle-même a été surprise par l'ampleur du soutien au sein de l'écurie : « C'était mémorable, j'en garde un très bon souvenir. Je n'étais absolument pas au courant de ce qui allait arriver. Mercedes avait organisé un petit truc pour que je rencontre tout le monde à l'usine et fêter ce titre. »

En privilégiant l'Endurance de haut niveau pour 2026, elle s'assure un temps de roulage conséquent et une confrontation directe avec les meilleurs pilotes mondiaux. Cette expérience, couplée à son apprentissage constant chez Mercedes, dessine une trajectoire cohérente.

À 21 ans, la stratégie est limpide : se préparer physiquement et techniquement pour devenir la candidate naturelle au prochain baquet disponible dans la catégorie reine, tout en visant la victoire au Mans.