Les équipes de France en mode finales à Los Angeles

Nico Par Nico

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Ce week-end à Los Angeles se tiendra l’épilogue de la saison 2024-2025 du circuit mondial de rugby à 7. Parmi les huit meilleures nations mondiales, les équipes de France masculine et féminine tenteront de briller lors de cette grande finale. Si les hommes défendent leur titre acquis l’an dernier à Madrid, les femmes visent une nouvelle médaille pour clôturer une saison prometteuse.

Les hommes à la conquête d’un doublé dans une poule infernale

Un an après leur sacre à Madrid, les hommes de Benoît Baby abordent cette dernière étape avec un effectif rajeuni et moins expérimenté. Plusieurs figures emblématiques du groupe, comme Antoine Dupont, Jefferson Lee-Joseph, Arraon Grandidier-Nkanang ou encore Rayan Rebbadj, ont tourné la page du rugby à 7 pour se consacrer à d'autres projets.

Malgré cette transition générationnelle, les Bleus ont prouvé qu’ils restaient compétitifs. À deux reprises cette saison, ils ont battu les Fidji — en demi-finale à Cape Town, puis à Hong Kong — pour atteindre la finale. Toutefois, leur parcours a également été marqué par des passages à vide, comme une dernière place à Singapour ou une huitième à Vancouver.

À Los Angeles, la tâche s’annonce rude dans un groupe « Championship » relevé, aux côtés de l’Argentine, de l’Afrique du Sud et de la Grande-Bretagne. Pour espérer atteindre les demi-finales, les Français devront impérativement terminer aux deux premières places de leur poule. Les autres équipes qualifiées (Fidji, Australie, Nouvelle-Zélande, Espagne) composeront la deuxième poule.

Le sélectionneur pourra néanmoins compter sur un groupe mêlant jeunesse et expérience, avec des talents comme Grégoire Arfeuil, Yerim Fall, Jordan Sepho ou encore Stephen Parez-Edo Martin, habitué des grands rendez-vous.

Les Bleues en quête d’une nouvelle médaille

Côté féminin, les ambitions sont plus affirmées. Troisièmes du classement général, les joueuses de l’équipe de France se présentent à Los Angeles avec une réelle chance de monter sur le podium. Emmenées par la doyenne Camille Grassineau (34 ans) et la capitaine Carla Neisen, les Bleues évolueront dans une poule à leur portée, face à l’Australie, les États-Unis et les Fidji — respectivement sixième, septième et huitième du classement mondial.

Les Tricolores ont montré de belles choses tout au long de la saison, avec notamment trois podiums en six étapes. Leur médaille d’argent à Madrid l’an dernier, perdue en finale contre les Néo-Zélandaises (26-7), reste un souvenir motivant pour cette jeune génération prometteuse.

Pour espérer de nouveau atteindre les demi-finales, les Françaises devront toutefois éviter les faux pas qui leur ont coûté cher à Vancouver (9e place) et sur d'autres étapes où elles ont échoué au pied du podium.

Un enjeu de continuité avant les grandes échéances internationales

Cette finale mondiale à Los Angeles représente bien plus qu’une simple dernière étape. Elle marque un point d'étape important à quelques mois d'une saison 2025-2026 qui s’annonce chargée.

Les deux sélections françaises abordent donc ce rendez-vous avec des objectifs clairs : défendre leur statut, engranger de l’expérience et, pourquoi pas, enrichir leur palmarès. Quelle que soit l’issue, ce tournoi permettra à de nombreux jeunes joueurs et joueuses de continuer leur apprentissage au plus haut niveau.

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