Treize tricolores pour débuter ce championnat d'Europe de lutte

Nico Par Nico

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Les Championnats d'Europe de lutte débutent ce lundi à Bratislava, en Slovaquie, et s'étendront jusqu’à dimanche. Après une édition 2024 à Bucarest où la délégation tricolore était rentrée bredouille, l’équipe de France veut redorer son blason. Portée par quelques têtes d’affiche solides, à commencer par Ibrahim Ghanem, champion du monde en gréco-romaine (-72 kg), et Pauline Lecarpentier, double médaillée continentale, la France espère retrouver le goût du podium.

Lutte libre : les jeunes en première ligne

La compétition débute par la lutte libre masculine, avec une équipe tricolore en pleine montée en puissance. Sous la houlette de Didier Pais et Luca Lampis, la sélection comprend :

  • Khamzat Arsamerzouev (-65 kg) et Rakhim Magamadov (-86 kg), tous deux médaillés lors du dernier Euro U23 ;
  • Zelminkhan Khadjiev (-79 kg), récent vainqueur de l’Open de Zagreb ;
  • Adlan Viskhanov (-92 kg), seul à s’être préparé aux États-Unis, tandis que ses coéquipiers étaient en stage intensif au Japon.

Jeunesse, expérience U23 et résultats encourageants sur la scène internationale : les espoirs sont permis.

Lutte féminine : des piliers expérimentés mais sans Larroque

La lutte féminine débutera mercredi. L'entraîneur Grégory Ferreira s’appuiera sur un groupe de lutteuses aguerries :

La préparation s’est déroulée à l’Insep, en présence des équipes du Canada, d’Estonie et de Suède, preuve de l’ambition française pour cet Euro. Néanmoins, un nom manque à l’appel : Koumba Larroque, référence française chez les -68 kg, est absente après une opération en fin d’année. Elle prépare actuellement la suite de sa saison lors d’un stage de reprise.

Gréco-romaine : tous derrière Ibrahim Ghanem

La gréco-romaine, qui s’ouvrira vendredi, devrait être le point fort des Tricolores, avec le champion du monde 2023 Ibrahim Ghanem (-72 kg) comme figure de proue. Il sera accompagné de :

  • Léo Tudezca (-63 kg), qui disputera son quatrième Euro ;
  • Yanis Guendez (-67 kg), un profil prometteur ;
  • Vladimeri Karchaidze (-87 kg), déjà médaillé à l’Euro U23.

Encadrés par les entraîneurs Yvon Riemer et Christophe Guénot, les athlètes ont préparé cette échéance à l’Insep aux côtés des sélections de Suède, Finlande, Norvège, Italie et Maroc, un environnement de travail stimulant pour arriver prêts à Bratislava.

Un objectif clair : ramener des médailles

Avec une préparation ciblée, des athlètes en forme, et plusieurs médaillés mondiaux ou continentaux dans ses rangs, l’équipe de France a toutes les cartes en main pour faire oublier la déception de Bucarest. Si la féminine et la gréco-romaine semblent les mieux armées pour jouer les premiers rôles, la lutte libre pourrait réserver quelques surprises, portée par une génération montante.

Rendez-vous cette semaine à Bratislava pour voir si les Bleus sauront transformer leurs ambitions en médailles.