Les Bleues à l’assaut de la troisième place

Trois jours après un succès obtenu dans un final électrique à Reims, l’Équipe de France Féminine s’apprête à disputer, ce mardi 2 décembre à Stockholm (19h00, en direct sur France 4), la seconde manche du duel face à la Suède. Avec un avantage certes étroit, mais précieux (2-1), les Bleues abordent cette rencontre avec la volonté d’achever l’année 2025 sur un accomplissement significatif : une place sur le podium de la Ligue des Nations.

Une première manche arrachée à la détermination

Sous la pression d’une Suède méthodique et incisive en transition, les Françaises ont dû s’en remettre à Pauline Peyraud-Magnin, impériale à plusieurs reprises, avant de trouver l’ouverture sur un penalty transformé par Sakina Karchaoui dans le temps additionnel de la première période (45+2e). L’égalisation de Stina Blackstenius avait sonné la révolte scandinave, mais un ultime effort, signé Griedge Mbock à la 90+6e minute, a permis aux Tricolores de s’imposer. « Les filles n’ont pas lâché, elles ont été courageuses jusqu’au bout » — Laurent Bonadei (propos recueillis au micro de France 4) « On a gagné chez nous, devant notre public, maintenant il faudra faire le travail là-bas » — Sakina Karchaoui (France 4)

Clairefontaine comme base arrière avant le départ

Victorieuses vendredi soir au stade Auguste-Delaune, les Bleues ont regagné dans la nuit le Centre National du Football. Le week-end a été placé sous le signe de la rigueur : soins et récupération pour les titulaires et les entrantes, séance aménagée samedi pour les remplaçantes, puis ultime entraînement collectif dimanche matin. En fin d’après-midi, la délégation tricolore s’est envolée pour Stockholm, au terme d’une préparation millimétrée destinée à aborder la rencontre dans les meilleures dispositions.

Un contexte d’avant-match marqué par un forfait

Une mauvaise nouvelle est toutefois venue perturber la préparation : touchée à l’épaule lors de son arrivée en sélection, Naomie Feller, déjà ménagée au match aller, est contrainte de déclarer forfait pour le retour, malgré les soins prodigués depuis le début du rassemblement. L’attaquante madrilène a quitté le groupe samedi matin et rejoint son club.

Un déplacement à haut risque

La Suède, soutenue par son public et évoluant sur un terrain synthétique, ne manquera pas de tenter le renversement. Son réalisme offensif, déjà perceptible à Reims, demeure le principal danger. Pour les Tricolores, la gestion du rythme, des duels aériens et des phases de transition constituera la clé d’un résultat positif. Une rigueur indispensable pour valider les progrès enregistrés depuis le début du mandat de Laurent Bonadei.