Faïza Mokdar en or, tout comme Melkia Auchecorne

Nico Par Nico

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Le Grand Chelem d'Astana (Kazakhstan) a souri à la délégation française, qui a décroché plusieurs médailles lors des deux premières journées de compétition. Faïza Mokdar, Melkia Auchecorne et Astride Gneto ont brillé, illustrant la belle dynamique du judo tricolore féminin.

Faïza Mokdar confirme son retour au sommet en -57 kg

Déjà titrée lors du Paris Grand Slam en 2024, Faïza Mokdar a retrouvé les sommets ce vendredi à Astana. La Française de 23 ans s'est imposée en finale de la catégorie -57 kg face à la Japonaise Momo Tamaoki, une adversaire de renom. Mokdar a rapidement pris l'ascendant en marquant un waza-ari dès les premières secondes, avant de gérer parfaitement la suite du combat, étouffant toute tentative de Tamaoki. Cette victoire marque son deuxième sacre en Grand Chelem, et son cinquième podium dans cette catégorie.

Ce succès confirme le retour au premier plan de Mokdar, après une cinquième place frustrante à Paris en début d'année. La Française confirme qu'elle reste l'une des grandes forces de la catégorie, capable de rivaliser avec les meilleures judokates mondiales.

Melkia Auchecorne s'offre sa première médaille d'or en Grand Chelem en -63 kg

Le lendemain, c'était au tour de Melkia Auchecorne, âgée de seulement 20 ans, de faire parler d'elle. Déjà en bronze au Tournoi de Paris en février, puis en argent à Douchanbé la semaine dernière, la Française a franchi un cap en s'offrant la médaille d’or à Astana dans la catégorie -63 kg.

En finale, Auchecorne s'est imposée face à la Japonaise Narumi Tanioka au terme d'un golden score haletant, profitant d'une disqualification de son adversaire (hansoku-make) après trois pénalités. Sur son parcours, elle avait auparavant dominé successivement l'Ukrainienne Anastasiia Antipina, la Polonaise Natalia Kropska et la Mongole Enkhriilen Lkhagvatogoo.

Cette médaille est la deuxième en or pour la France à Astana, après celle de Faïza Mokdar. Elle marque surtout un tournant pour Auchecorne, qui confirme son immense potentiel sur la scène mondiale.

Astride Gneto en bronze après un combat acharné en -52 kg

La délégation française a également pu compter sur Astride Gneto, qui a décroché le bronze en -52 kg. Menée par la Polonaise Aleksandra Kaleta dans le combat pour la médaille, Gneto a su égaliser à seulement quatre secondes du terme, poussant le combat en golden score.

Avec déjà deux pénalités contre Kaleta, la Française a su maintenir la pression, obtenant finalement la victoire après une troisième pénalité infligée à son adversaire (hansoku-make), au terme d’un combat supplémentaire long de 3'40. Une belle performance pour la sœur cadette de Priscilla Gneto, médaillée olympique en 2012.

Enzo Jean échoue au pied du podium en -60 kg

Engagé dans le combat pour le bronze en -60 kg, Enzo Jean n’a pas connu la même réussite. Opposé au Kazakh Magzhan Shamshadin, porté par son public, le Français s'est incliné et termine à la cinquième place. Une performance néanmoins encourageante qui confirme sa progression dans un contexte relevé.

Une dynamique prometteuse pour le judo français

Ces résultats confirment la belle dynamique du judo français, notamment chez les femmes. Avec deux médailles d’or et une médaille de bronze en seulement deux journées, l'équipe de France s'affirme une nouvelle fois comme une nation incontournable du circuit international. Reste désormais à maintenir cette dynamique et transformer ces succès en régularité à l’approche des grandes échéances.

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