Les bleues battent l'Angola dans la douleur

Pour leur premier test dans ce Tournoi de France avant le Mondial 2023, les championnes du monde françaises ont dû s’employer ce vendredi à Dunkerque pour dominer une équipe d’Angola toujours aussi physique et accrocheuse. Une victoire convaincante 26-22, même si tout n’a pas été parfait, à quatre jours du début de la compétition aux Pays-Bas.

VICTOIRE ! 🇫🇷26-22🇦🇴
Victoire des BLEUES !
Rendez-vous dimanche pour le match face au Japon ! #BleuetFier pic.twitter.com/nDrkOGCvIN

— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) November 21, 2025

Une première période brouillonne : la défense en difficulté et Sako en souffrance

Face à l’impact angolais, les Bleues ont affiché un engagement défensif insuffisant lors des trente premières minutes.

Résultat : les championnes du monde, habituellement intraitables dans ce secteur, ont concédé 14 buts, rentrant aux vestiaires avec un léger retard (13-14).

MI-TEMPS 🇫🇷13-14🇦🇴
Les BLEUES menées d'un petit but à la pause.
Pas de panique, il reste 30 minutes pour aller chercher la victoire !
Allez les BLEUES 💪#BleuetFier pic.twitter.com/DSjqFI3WLZ

— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) November 21, 2025

La gardienne Hatadou Sako, si brillante cette saison à Györ, a vécu une entame très compliquée : 1 arrêt sur 14 tirs (7 %). Une situation due autant à sa méforme du jour qu’aux largesses défensives devant elle.

Cette première mi-temps aura cependant offert un joli moment :

Sabrina Zazaï-Ozil, 31 ans, a inscrit son premier but pour sa première sélection sous le maillot français, après avoir longtemps évolué avec l’Algérie.

Une action en montée de balle, point fort d’une équipe de France qui a su profiter du manque de repli défensif angolais.

Mais en attaque placée, les Bleues ont manqué d’inspiration, notamment au poste d’arrière droit, où Emma Jacques et Marie-Hélène Sajka peinent à succéder à Laura Flippes, absente pour maternité.

Un second acte transformé : Karamoko, André et Dury changent tout

Revenues avec d’autres intentions, les joueuses de Sébastien Gardillou ont rapidement inversé la tendance.

Fatou Karamoko, le pari gagnant

Défenseuse à la base, elle a été repositionnée à droite en attaque. Le résultat a été spectaculaire :

Un un-contre-un décisif pour passer devant (17-16, 35e),

De la puissance et de l’assurance dans un secteur en manque d’initiatives.

Floriane André, entrée salvatrice

La gardienne brestoise a livré une véritable démonstration :

11 arrêts sur 18 tirs (61 %)

Une sérénité rare pour sa jeune expérience au niveau international.

De quoi compenser l’absence majeure de Laura Glauser, forfait pour le Mondial et qui sera opérée d’une hernie discale le 26 novembre.

Nina Dury, infatigable

Toujours explosive en transition, la jeune arrière a inscrit 5 buts (5/9) et dynamisé un jeu français parfois trop statique.

Avec les contributions de Oriane Ondono, Orlane Kanor et un duo Horacek–Grandveau très solide à la mène, l’équipe de France s’est progressivement détachée pour s’imposer logiquement.

Une équipe encore diminuée, mais rassurante avant le Mondial

En plus de Glauser, les Bleues évoluaient sans leur capitaine Grace Zaadi, touchée à la cuisse gauche mais espérée pour le Mondial.

Son poste est parfaitement tenu par Tamara Horacek, véritable métronome du jeu, et par Léna Grandveau, toujours plus influente.

Avec une victoire obtenue dans la douleur mais avec caractère, la France a montré qu’elle savait s’adapter et puiser dans ses ressources malgré les absences.

Prochain rendez-vous : le Japon dimanche

Dernier test dimanche à 19h face à une équipe du Japon, rapide et technique, parfaite pour éprouver la défense tricolore avant le premier match du Mondial le 28 novembre contre la Tunisie.